Accueil Culture «Jah Press à Ouaga», fierté de l’Afrique

«Jah Press à Ouaga», fierté de l’Afrique

0
Jah Press, distingué comme meilleur promoteur culturel de l'Afrique de l'ouest

«L’année 2018 a été une année culturelle et surtout musicale qui a vu l’excellence de la musique burkinabè s’imposer sur la scène nationale. Une année où nous avons pu célébrer la 18è édition des Kundé qui a vu le sacre de Awa Bousim, Kundé d’or 2018. En cette année 2019, au nom du Commissariat général des Kundé et à mon nom propre, je présente mes vœux de Santé, de Prospérité, de Paix et de Sécurité à l’ensemble des Burkinabè. Au monde de la culture et plus précisément au monde de la musique, je voudrais nous exhorter à plus d’ardeur au travail en vue d’avoir des produits compétitifs qui puissent imposer davantage la musique burkinabè sur la scène internationale. A bientôt aux Kundé 2019 où le prestige et l’excellence seront encore au rendez-vous!»

Ces souhaits sont ceux de Salfo Soré que tous appellent affectueusement «Jah Press». L’inénarrable Commissaire général des Kundé et dynamique directeur général de Bizart Productions, par ces vœux garde simplement le cap des défis pour cette nouvelle année. Homme de challenges, Jah Press en promettant «le prestige et l’excellence» aux Kundé 2019, ne fait que mettre en exergue cet amour pour la culture, plus singulièrement pour la musique et surtout sa soif de la perfection qui, certes, n’est pas de ce monde des humains.  Une passion qui l’a conduit à animer, dès les années lycée, des émissions très en vogue sur des radios et télévision privées de la place. «Vibrations nocturnes» dont les nostalgiques de Radio Energie ont encore, vivaces dans la mémoire, les notes enivrantes des nouveautés musicales de l’époque, trônait ainsi en tête de ces plages radiophoniques qu’aucun «branché» ne voulait rater sous aucun prétexte. «L’enfant de Zitenga», département du Burkina situé dans la province Oubritenga et dans la région Plateau-Central, qui a fait ses armes au célèbre lycée de Dabou en République de Côte d’Ivoire, avant d’atterrir au non moins mythique lycée Philippe Zinda Kaboré de Ouagadougou, dans son Faso bien aimé, a logiquement œuvré à accompagner les jeunes de sa génération dans leur évolution. C’est ainsi que par le biais des jeux d’invisibilité et des matinées dansantes dans les boîtes de nuit, Jah Press a réussi à créer des liens forts et indélébiles d’amitié, mais surtout de solidarité autour de cette jeunesse qui en avait bien besoin, elle qui était encline à se détourner de ces valeurs qui constituaient le socle d’une société burkinabè harmonieuse.

Mérites du promoteur des Kundé, reconnu sur le plan national

Toujours en quête du «prestige» et de «l’excellence» Salfo Soré va à la conquête de la promotion de la musique africaine et du reste du monde. Ainsi sont nés les «Kundé» la prestigieuse cérémonie de récompenses des artistes du Burkina, de l’Afrique et du reste du monde. Rendez-vous incontournable que «Jah Press à Ouaga» porte depuis une soirée inoubliable de l’an de grâce 2001, dans la salle du Ciné Nerwaya, et qui rassemble, dans un cadre féérique, chaque dernier vendredi du mois d’avril, la crème des musiciens, promoteurs et autres acteurs du showbiz africain et mondial, dont le chapelet sera fastidieux à égrener. Si chaque édition des Kundé a ses spécificités que nous journalistes appelons «innovations» dans les questions d’interview, il faut dire qu’elles ont toutes comme dénominateur commun de faire rêver le public et de valoriser les acteurs de la musique. Et c’est tout naturellement que les distinctions pleuvent sur celui qui, malgré la discrétion et l’humilité dont il aime s’entourer, échappe difficilement aux sollicitations. Si la plupart des artistes en ont fait leur chouchou, dont ils chantent le nom à travers leurs productions, les autorités politiques et responsables du showbiz ne sont pas restés indifférents à l’œuvre du géniteur des Kundé. C’est ainsi que le Chevalier de l’ordre du mérite burkinabè, a déjà épinglé à sa poitrine une kyrielle de reconnaissances dont les plus récentes sont: Homme de la catégorie musique aux Faso Music Awards (Fama 2017), Personnalité culturelle de l’année 2017 en «Volet Spectacles», Héros de la Culture africaine 2017 au Togo, Prix africain Ernest Adjovi de la promotion culturelle, Hérault de la Culture burkinabè aux Fama 2014, Meilleur promoteur de spectacles à Burkina Showbiz Awards, etc. Last but not the least, Jah Press qui vogue de succès en succès et fait la fierté de la culture africaine, vient d’être fraîchement fait, en Côte d’Ivoire, «Meilleur promoteur culturel de l’Afrique de l’Ouest 2018».

Homme de parole et de foi, Salfo Soré très attaché à la religion musulmane dans laquelle il puise à satiété les vertus de tolérance, d’altruisme, et de fraternité, est aussi l’ami fidèle qui sait toujours partager les moments heureux ou difficiles que vivent ses proches, du plus fortuné au plus démuni. Du reste, il n’hésite jamais, selon des témoignages appuyés à ouvrir sa porte au malheureux, comme le recommandent le Coran et la Bible. En attendant d’autres challenges qui contribueront à faire de cette année, «l’année de -son-année» comme l’a chanté l’artiste ivoirien, JC Pluriel, Salfo Soré dit Jah Press prépare sereinement, avec ses collaborateurs dont il ne dit que du bien, l’édition 2019 des Kundé qui s’annonce comme un grand cru.

Par Wakat Séra