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Justice: à la barre pour avoir facilité le contact entre la victime et le présumé escroc

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Une jeune fille était devant le Tribunal de Grande instance de Ouagadougou, ce jour 23 juin 2017, pour répondre afin que soit située sa responsabilité dans une affaire d’escroquerie portant sur un montant de 3 000 euros, soit un peu moins de 2 millions de francs CFA. Voici les faits selon la concernée.

En étude au Ghana, une jeune dame est victime d’un incendie. Les voisins accourent pour l’aider à maîtriser le feu. Parmi ceux-ci, un jeune homme qu’elle ne connaissait pas avant. Ce dernier deviendra son ami. A force d’échanges, ils en viennent à se parler de choses sérieuses et c’est dans ce sens qu’un jour, il confia à la jeune fille que sa copine lui envoyait de l’argent d’Algérie par l’intermédiaire d’une personne qui n’est plus disponible.

Il demande à son amie de l’aider pour le retrait de l’argent envoyé par sa copine. L’amie lance l’information dans le groupe WhatsApp des Burkinabè au Ghana. Elle reçoit un contact et met en relation son ami et l’autre se trouvant en Algérie.

Au final, ce sont 3 000 Euros qui ont été « escroqués ». La jeune fille dont la responsabilité a été difficile à déterminer s’est retrouvée devant le Tribunal de Grande instance de Ouagadougou (parce qu’elle est rentrée du Ghana entre temps), pour répondre de l’accusation et se défendre.

Il est à préciser que la victime, au moment des faits, était en Algérie et c’est sa famille au Burkina Faso qui a formulé la plainte au niveau des juridictions du pays. Et la personne qui a bénéficié des 3000 Euros se trouve au Ghana. Les débats ont alors tourné sur la territorialité de l’infraction et la personne en droit de formuler la plainte.

Boureima DEMBELE