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La Nuit du destin, une nuit de prière estimée à plus de «1 000 mois d’adoration»

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Une séance de prière musulmane

La Nuit du destin, une nuit de prière dont la valeur est estimée à plus de «1 000 mois d’adoration», selon le Coran, a été observée, dans la nuit du vendredi 5 au samedi 6 avril 2024, au Burkina. Une nuit qui a été mise à profit par les fidèles musulmans pour prier pour le retour de la paix au pays des Hommes intègres.

La nuit du Destin ou de la Prédestinée ou encore de la Prédestination (Laylatoul Qadr, en arabe) du Ramadan, mois du jeûne musulman a été célébrée, dans la nuit du vendredi 5 au samedi 6 avril 2024, dans l’enceinte du Salon international de l’Artisanat de Ouagadougou (Siao) sous le thème: ««Laylatoul Qadr: Adorer Allah pour la paix et la sécurité au Burkina».

Co-organisée par l’Association des Élèves et Étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) et le Cercle d’Études, de Recherches et de Formations islamiques (Cerfi), la veillée de culte, par son libellé, a été l’objet de renouvellement solennel des vœux principaux des Hommes et des Femmes intègres.

Imams Moussa Nébié (blanc) et Khalid Ilboudo (micro)

Des souhaits adressés au Dieu du Saint-Coran et qui ne sont, entre autres, que la paix et la sécurité dans les périmètres du Burkina Faso et au-delà.  

«Ce thème mérite que l’on y réfléchisse, mais surtout que l’on prie eu égard la situation actuelle de notre cher pays. Nous n’avons qu’un seul État et en tant que musulmans, il est de notre devoir de prier pour que notre drapeau puisse flotter dans chaque recoin de sa superficie», a, dans son allocution nuptiale de bienvenue, formulé le Secrétaire général du bureau provincial du Cerfi, section Kadiogo, Omar Nikiéma.

Prenant la parole au nom des deux communautés musulmanes, le responsable de l’exécutif de l’AEEMB n’a eu, à l’endroit de la patrie nationale, que des préoccupations similaires.       

Le présidium de la cérémonie dont les présidents Sodré (extrême gauche) et celui du cerfi, 3é à partir de la gauche

«La thématique du jour est dans une dynamique de recherche de la paix pour notre pays. Nos deux structures, comme toujours, nous apportons notre contribution pour le retour de la paix au Faso. Cela, que ce soit dans nos conférences et autres activités telles que les prières, les sermons. En ce qui est de l’occasion du mois de ramadan où Dieu nous a promis de répondre favorablement aux appels du croyant, nous implorons à ce que la Miséricorde touche le Burkina», a dit le président de l’AEEMB, Ali Sodré.  

Chose que l’aille soufisme du couple AEEMB-cerfi, en la personne de l’imam Khalid Ilboudo, n’a pas tari de rappel. 

«L’Islam n’a jamais été une barrière à la citoyenneté, encore moins à la nation. La preuve ! Le prophète (musulman) a été à la foi croyant et citoyen d’une nation», a rappelé le guide Ilboudo.

Le conférencier, Imam Téogo Tiémtoré (micro) et le modérateur du jour, Saïdou Ouédraogo

La nuit de culte organisée par l’Association des Élèves et Étudiants musulmans au Burkina et le Cercle d’Études, de Recherches et de Formations islamiques, outre le sujet de réflexion présenté par l’imam Téogo Tiemtoré, a été ponctuée par des cérémonies de remise de prix à des lauréats issus des concours de lecture et récitation du Coran. Lesdits prix allaient de 10 000 CFA (premier niveau d’apprentissage) à la somme de 300 000 CFA (mémorisation intégrale du Livre musulman). Selon, Imam Moussa Nébié (proclamateur des résultats), la satisfaction des organisateurs de cette activité est de taille, car la majorité de leurs candidats était des sœurs, donc des femmes (57%). Aussi, quinze de leurs ex-apprenants, ont, désormais, la principale source de l’Islam en tête, a-t-il conclu.  

Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire).