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Mali: 149 personnalités visées par les sanctions de la CEDEAO

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Le Premier ministre du Mali, Choguel Maiga

Le Premier ministre du Mali, Choguel Kokalla Maïga et presque l’ensemble des membres de son gouvernement et du Conseil National de la Transition(CNT) font partie des 149 personnalités visées par des sanctions individuelles de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). En revanche, le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta et le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop ne sont pas concernés par les sanctions de l’organisation sous régionale.

Au Mali, 149 personnalités sont sous sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à en croire un communiqué de l’institution. Les sanctions sont entre autres l’interdiction de voyage, le gel des avoirs financiers.

Parmi les personnalités visées par les sanctions, figurent le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga et quasiment l’ensemble des membres du gouvernement de Transition et du Conseil national de transition (CNT).

Cependant, le président malien de la transition, le colonel Assimi Goïta et le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop ne sont pas sur la liste des personnes sous sanctions de l’organisation ouest africaine.

La CEDEAO reproche aux personnalités concernées par les sanctions, de retarder la tenue des élections au Mali pour un retour des civils au pouvoir. Elle a de ce fait évoqué une «absence de progrès» dans la préparation des élections, notamment l’absence d’un calendrier détaillé pour la tenue des élections aux dates convenues.

L’institution sous régionale a par ailleurs indiqué que la liste des personnes visées par les sanctions est susceptible de changer en fonction de l’évolution de la situation. Ainsi, cette liste pourrait être rallongée ou réduite. Une autre liste des proches des personnes sanctionnées serait en cours d’élaboration, selon une source proche de l’organisation.

En rappel, les chefs d’Etat de l’organe sous régional, au cours du sommet du 7 novembre dernier à Accra au Ghana, avaient décidé de prendre des sanctions à l’encontre de ceux qui «retardaient» la tenue d’élections au Mali pour un retour des civils au pouvoir.

Par Wakat Séra