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Mali-Burkina Faso: une armée forte et un partenariat militaire solide pour la lutte contre le terrorisme

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Le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, présent au Burkina Faso, en visite à Ouagadougou, le 23 février, dans le cadre d’une visite de travail, est revenu sur les relations bilatérales que son pays entretient avec les autres nations, relève dans cette réflexion, Alfred S. Tanama.

L’objectif principal et important de cette visite était avant tout la coopération dans le domaine militaire et, la lutte contre le terrorisme et la menace des djihadistes, qui épuisent la région depuis de nombreuses années.

Selon Choguel Maïga, les changements diplomatiques ont permis à son pays d’acquérir des équipements militaires de types différents. Сes équipements permettent ce jour-là de faire de grands changements sur le terrain dans le domaine de la lutte contre le terrorisme. Pour lui, l’union entre les deux pays est un souhait même des peuples.

Le Premier ministre malien a assuré, au début, à son homologue burkinabè qu’«aucune armée étrangère ne viendra combattre à notre place», ce qui confirme que les deux pays vont se concentrer sur le domaine militaire, notamment en développant l’armée et en augmentant ses capacités de combat pour mettre fin au terrorisme, qui fait récemment de nombreuses victimes.

«Rien ne peut vous faire douter de votre armée», a déclaré le ministre malien, se référant à lui, accordant une pleine confiance à l’armée et ne prêtant pas attention aux voix qui veulent ébranler la confiance du peuple et du gouvernement dans l’armée.

Choguel a exprimé ses regrets pour les problèmes qui en résultaient dans les relations avec la France, qui voulait dicter des ordres aux peuples malien et burkinabè et ne se rendait pas compte qu’il s’agissait de deux États souverains, et non de ses colonies.

«Nous avons dit «non» à la France, faisant entièrement confiance à notre armée et à nos nouveaux partenaires», a ajouté le Premier ministre.

Choguel est sûr que les populations malienne, burkinabé, et la région du Sahel dans son ensemble, surmonteront les épreuves et le terrorisme, mais à condition qu’ils travaillent dur et croient en eux-mêmes.

Enfin, le Premier ministre malien a souhaité que le reste des pays africains de la région du Sahel ou même d’autres régions se réveillent et qu’ils fassent comme le Mali et le Burkina Faso.

Le chemin vers le succès est long et dur, mais les grands succès commencent toujours par des étapes simples d’une grande importance.

Alfred S. Tanama