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Niger: ATP sur les hauteurs de Doutchi

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Une belle bête qui n'attend que de rugir
Ils savent que leur quotidien va s’améliorer avec la RN 36

Route Nationale (RN) 36 Dogondoutchi-Dogonkiria-Bagaroua-Tébaram. 163 kilomètres de route bitumée, y compris 5 kilomètres de voiries dans la ville de Dogondoutchi. Large d’environ 12 m en ville et de 10,20 m en rase campagne. En enduit superficiel bicouche. Un coût de 177 863 113 708 de francs CFA. Délai d’exécution de 36 mois. Financement sur le budget national. Ainsi se présente la carte d’identité de la RN 36. Parce qu’elle constitue un outil important de désenclavement pour les populations, menant, entre autres, à Tahoua, le patelin présidentiel, l’Etat nigérien a fait appel à une entreprise qui a pignon sur rue, dans le domaine des Travaux publics, en Afrique de l’ouest. C’est ainsi que l’Africaine des Travaux Publics (ATP), qui a, à son actif, la construction de milliers de kilomètres de routes bitumées, ou non, dont la qualité n’a d’égal que l’engagement de l’entreprise burkinabè à faire de l’excellence, son leitmotiv au quotidien.

Sur les chantiers de l’ATP, rien n’est laissé au hasard

Mais plus que le gouvernement du Niger, qui renouvelle, chaque fois que de besoin, sa confiance à l’ATP, ce sont les habitants des villes et villages desservis par cette voie, qui poussent un ouf de soulagement. Non seulement l’installation de la deux centaine de personnes qui seront mobilisées pour la réalisation totale des travaux, fait injecter de l’argent dans l’économie locale, à travers l’hébergement, la nourriture et autres petits besoins, mais tant qu’il le faut, l’ATP fera appel à de la main d’œuvre sur place, ce qui constitue un gros souci de moins pour la jeunesse en quête de travail. Qui plus est, bien des réalisations entreprises par l’ATP, transforment déjà, et changeront, qualitativement, la vie sur le long du tronçon à bitumer.

Comme Dame Habsou Maïdadji, les habitants de Togone placent un grand espoir dans cette route

«Wallaye, les forages vont nous sauver des corvées d’eau», ne s’est pas empêchée de jurer, Dame Habsou Maïdadji, 50 ans, mais qui en paraissait bien plus, sous le poids, sans doute des travaux champêtres, domestiques et d’autres aléas de la vie. Dans le village de Dogone, tous en sont persuadés, grâce à cette route et les dérivés des travaux conduits de main de maître par l’ATP, le quotidien deviendra moins ardu. «Le commerce entre notre village et les autres localités, la traversée pour les élèves qui fréquentent à Dogondoutchi», sont autant de facilités qui permettront, se réjouissent Idriss Namaka, 37 ans,  Doka Sofa, 71 ans et le vieux Amadou Midou, de donner le sourire aux gens de Togone qui, à leur tour, promettent «un accompagnement sans faille à l’ATP». Et, c’est sans réserve, que les villageois ont remercié l’entreprise du Président directeur général, Mahamadi Savadogo, dit Kadhafi, par ailleurs président de la Chambre de commerce, de l’industrie et de l’artisanat du Burkina Faso.

L’ATP, c’est la rencontre d’experts de plusieurs nationalités

Forte de l’adrénaline que lui procure l’enthousiasme des villageois, mais respectant surtout la tradition de l’ATP, entreprise citoyenne, il faut le relever, de livrer ses chantiers avant ce que les anglais qualifient de deadline, l’équipe comprenant des experts de plusieurs nationalités et pluridisciplinaires, conduite par Clément Compaoré, le directeur de projet d’aménagement et de bitumage de la RN 36 Dogondoutchi-Dogonkiria-Bagaraoua-Tébaram, en rappel, longue de 163 kilomètres, y compris 5 km de voiries dans «la ville des hautes montagnes», est à l’ouvrage, dès le lancement des travaux. Que ce soit à la base-vie qui grouille de monde ou sur la route à construire où vrombissent ces machines géantes que les initiés appellent bulldozers, niveleuses, compacteurs, chargeurs, camions, etc., l’ATP ne perd pas la moindre seconde pour avancer. «Notre capacité d’anticipation et l’expertise reconnue de nos cadres et personnels hautement qualifiés ou des ouvriers non qualifiés, sont un atout considérable pour nous sur le terrain», affirme le directeur de ATP Niger, Karim Gnanou, qui, troque avec une facilité déconcertante, ses boubous de bazin et le traditionnel bonnet rouge contre les jeans et le casque de chantier.

A l’ATP, ça ne s’arrête jamais

La route sera livrée, comme à l’accoutumée dans le temps imparti. «Sans doute avant, comme nous en avons l’habitude à l’ATP», affirme, le directeur Karim Gnanou, avec sa fierté d’appartenir à une structure qui sait tenir haut, «la dignité du Burkina Faso, partout où elle passe. Pourtant, les difficultés ne devraient pas manquer sur ce chantier dont les spécificités ne sont pas des moindres. En effet, affirme Clément Compaoré, «le nombre d’ouvrages hydrauliques, environ 400, soit pratiquement un à chaque 500 m, est important». Mais, c’est la construction de ces petits ponts sur les cours d’eau, qui permettront de ranger aux oubliettes, les radiers, buses mécaniques et autres ouvrages précaires et dangereux, par des dalots, «c’est-à-dire des ouvrages définitifs et solides», a confirmé, le directeur du projet.

Le directeur de ATP Niger confiant , sur le chantier

Et, ce samedi 20 février, c’est conscient qu’une fois de plus, ATP est en voie de réaliser son objectif stratégique de finir les travaux de la RN 36, comme d’autres routes, avant terme, que Karim Gnanou, encourageant fortement ses collaborateurs, a repris la route de la capitale pour retourner, déjà, le mardi qui suivait, sur le chantier de Doutchi. «A ATP, nous essayons de suivre le rythme du P-DG Kadafi, et avec lui, tant qu’il y a le souffle de vie, ça ne s’arrête jamais».

Par Morin YAMONGBE, à Doutchi

Encadré

Karim Gnanou: dans les secrets de ATP Niger

ATP se porte très bien au Niger, depuis le premier chantier en 2010, avec un pont de 85 mètres. On multiplie les chantiers complexes grâce à la qualité de nos travaux réalisés par des engins performants et des experts multinationalités.

La particularité de ce chantier de Doutchi est sa longueur de 168 km et le nombre d’ouvrages d’assainissement, soit plus de 300 dalots franchissant des cours d’eau. De plus le projet parcourt deux régions du Niger, trois départements et communes et plus de 30 villages.

Karim Gnanou, le directeur de ATP Niger

Cette route va rapprocher les populations des administrations et facilitera les échanges socioéconomiques sur 163 km sur route bitumée. Elle permettra, également, une réduction des temps de transport, du coût d’exploitation des véhicules, etc.

La plus-value particulière, c’est, dans un premier temps, d’associer davantage les Nigériens, dans la gestion du Projet en terme de recrutement, de location et de sous traitance. Dans un second temps, c’est de réaliser les travaux avant le délai contractuel. Enfin, en plus des 5 km de voiries de Doutchi, ATP offrira à la commune urbaine, des réalisations dans les domaines de la santé, des infrastructures et du social.

La valeur intrinsèque de ATP, c’est de rassembler toutes les compétences éparses, afin de donner force et percussion à nos travaux. Et le président Kadhafi, polyglotte qu’il est, veille au recrutement de ce personnel de haute qualité, venu de différents horizons.

Nous avons une vision pour le rayonnement de notre patrie, pour la sous-région, pour l’Afrique et le monde .

ATP, c’est la promesse tenue des travaux de qualité.

MY