Accueil A la une Ouagadougou: deux réseaux de présumés voleurs démantelés

Ouagadougou: deux réseaux de présumés voleurs démantelés

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La police nationale du Burkina Faso, a mis aux arrêts les membres de deux réseaux qui menaient des cambriolages, des vols et agressions à main armée à Ouagadougou, notamment dans le quartier Nagrin (sortie sud de la ville), selon un communiqué de l’institution.

Dans le cadre de la lutte contre le grand banditisme en milieu urbain, la Police Nationale à travers le Commissariat de Police de l’Arrondissement n°08, a démantelé deux réseaux de présumés délinquants, dans la ville de Ouagadougou.

Opérant dans la ville de Ouagadougou, notamment dans le quartier Nagrin, ces deux groupes d’individus s’adonnaient entre autres à des cambriolages, des vols et agressions à main armée.

Matériel saisi

«Pour parvenir à leur fin, les membres du premier groupe opéraient, à visage cagoulé ou découvert, de jour comme de nuit, dans les boutiques et autres lieux de commerce ayant au préalable fait l’objet d’un repérage. Ils y faisaient irruption et tenaient en respect les victimes en les dépossédant de leurs biens de valeur», lit-on dans le communiqué. Selon la police il arrivait que les membres de ce groupe, qui fumaient la drogue et observaient un rituel particulier qui consistait à implorer la protection d’un fétiche (en forme de queue) avant leur sortie, «agressent certaines victimes nuitamment, devant leur domicile et n’hésitaient pas à faire usage de leurs armes».

Quant aux membres du second groupe, qui étaient «réputés pour les faits de cambriolage des domiciles», «en possession d’une arme à feu», «ils s’y introduisaient à l’aide de leurs outils de travail composés de cisailles et de pieds de biche».

Objets saisis

Leur butin était écoulé à travers plusieurs canaux de receleurs au Burkina Faso et à l’étranger.

Il a été saisi entre leurs mains, au moment de leur interpellation, «plusieurs objets», dont «deux pistolets automatiques, cinq motos, six téléphones portables et une importante quantité de stupéfiants».

Par Wakat Séra