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Ouagadougou: ils escroquaient les gens à travers Facebook et WhatsApp

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La Gendarmerie nationale burkinabè, à travers sa Cellule Police Technique et Scientifique de la Section de Recherches de la Troisième Légion, a interpellé trois présumés arnaqueurs qui escroquaient les gens via, notamment Facebook et WhatsApp, selon un communiqué de l’institution.

A la suite d’une plainte contre X pour arnaque, en novembre 2023, la Cellule Police Technique et Scientifique de la Section de Recherches de la Troisième Légion de la Gendarmerie à Ouagadougou qui a mené des enquêtes, a mis aux arrêts trois individus. Leur arrestation a eu lieu le 24 novembre 2023 dans les quartiers Garghin et Tengandogo de Ouagadougou. Selon leurs identités, ils sont deux de nationalité étrangère et un de nationalité urkinabè.

Interpellés pour «des faits d’escroquerie, tentative d’escroquerie, faux et usage de faux en écriture privée, usurpation de titre», ces individus ont été présenté au Procureur du Faso, près le Tribunal de Grande Instance de Ouaga II. «L’enquête se poursuit afin d’interpeller les complices et démanteler d’autres réseaux afin d’éradiquer cette pratique mafieuse», déclare le communiqué de la Gendarmerie.

«La manœuvre de ces cybers escrocs consistait à publier sur le net des annonces de recrutement au compte de certaines entreprises importantes toutes basées au Burkina Faso. Pour appâter les victimes, ces individus malintentionnés exigent un dossier composé des scans d’extrait de l’acte de naissance, de passeport ou Carte Nationale d’Identité et des diplômes nécessaires. Ils recontactaient les victimes deux semaines après la réception desdits dossiers, pour les informer de la sélection de leurs dossiers. Alors, les victimes sont invitées à se présenter au sein de l’entreprise qui recrute pour un entretien», explique le communiqué.

Poursuivant, il souligne que les victimes, une fois à Ouagadougou «sont conduits dans un bâtiment dans lequel ils seront séquestrés en attendant que les présumés délinquants rentrent en contact avec leurs parents pour exiger le transfert des sommes d’argent qui varient entre cinq cent mille (500.000) et huit cent mille (800.000) francs CFA». «Une fois que les différents montants sont payés, les délinquants présentent l’activité QNET aux victimes et c’est en ce moment précis que les candidats sont informés de ce que leur argent avait servi à payer des produits de QNET. Après cette présentation, les victimes ont le choix d’adhérer ou pas à cette activité mais les sommes versées ne sont pas remboursables», selon le document de la Gendarmerie.

La Gendarmerie fait savoir que «les victimes sont généralement des citoyens de pays étrangers (Cameroun, Mali, Guinée Conakry…)».

«C’est l’occasion d’inviter la population à plus de prudence face aux annonces de recrutement faites sur les réseaux sociaux au compte des entreprises. Aussi, elle peut dénoncer tout cas suspect à travers les numéros verts ci-après : Centre Nationale de Veille et d’Alerte : 1010, Gendarmerie : 16, Police : 17», conclut le communiqué.

Par Wakat Séra