Accueil A la une Ouagadougou: sept repris de justice de deux réseaux de nouveau aux arrêts

Ouagadougou: sept repris de justice de deux réseaux de nouveau aux arrêts

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Sept individus de deux réseaux, spécialisés dans les agressions et vols à main armée à Ouagadougou, tous des repris de justice, sont encore tombés dans les filets de la police burkinabè, selon un communiqué de l’institution policière dont Wakat Séra a pris connaissance, ce lundi 4 juillet 2022.

La police burkinabè, dans sa mission de lutte contre le grand banditisme en milieu urbain, informe avoir mis la main sur sept repris de justice pour des faits d’agression et vols à main armée.

Ces individus, que la police qualifie de spécialistes dans les agressions et vols à main armée, menaient leurs opérations dans plusieurs quartiers de Ouagadougou comme, Gounghin, Samandin, Pissy, Bonheur-ville, Belle-ville, Boonam, Sandogo, Boassa, Zagtouli, Rimkièta, Tampouy et même à Yako dans la province du Passoré.

«En plus des personnes qu’ils ciblaient, ils prenaient d’assaut également les boutiques Orange-money et les points de vente de marchandises diverses», affirme le document de la police qui déclare que ces individus suivaient «un mode opératoire classique, bien organisés, (tout en) procédant d’abord au repérage des lieux et paissaient à l’acte, une fois la nuit tombée, entre 19heures et 22heures».

«Pour ce qui est des agressions, ils prenaient en filature leurs victimes, particulièrement celles qui roulaient sur des motos de marque YAMAHA SCOOTER, et à l’aide de leurs armes, ils les tenaient en respect et disparaissaient avec les engins récupérés», poursuit le communiqué.

Ces malfrats, une fois les motos en leur possession, les vendaient entre «150 000 et 400 000 FCFA selon les marques à un receleur sur place qui, à son tour, les transportait immédiatement dans un pays voisin pour y être revendu».

A la suite de leur arrestation, la police a saisi entre leurs mains, notamment, «trois Pistolets Automatiques, des munitions, un couteau baïonnette, plus d’une dizaine d’engins à deux roues, des cartes SIM neuves».

Par Daouda ZONGO