Accueil A la une Ouagadougou: trois présumés braqueurs disposant d’armes de guerre, mis aux arrêts

Ouagadougou: trois présumés braqueurs disposant d’armes de guerre, mis aux arrêts

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La police burkinabè a mis aux arrêts trois présumés braqueurs qui disposaient d’un arsenal de type militaire, notamment deux Kalachnikovs, selon une note de l’institution policière, ce mardi 7 juin 2022.

Dans le cadre de la lutte contre le grand banditisme en milieu urbain, la police burkinabè, à travers son Commissariat de Police de l’Arrondissement de Bogodogo, a interpellé un gang de jeunes présumés braqueurs qui disposaient des armes de guerre qu’ils n’hésitaient pas à en servir en cas de résistance de leurs victimes.

Ces présumés braqueurs qui opéraient dans la ville de Ouagadougou et ses environs avec leur «arsenal de type militaire, notamment deux fusils kalachnikovs, arpentaient les rues tard dans la nuit», à la recherche de victimes.

«Ils jetaient leur dévolu sur les personnes roulant sur des engins +originaux+», informe la note de la police. «Lorsqu’ils en identifiaient une, ils la filaient jusque dans une zone sombre ou souvent même à domicile, la tenaient en respect, la dépouillaient de tous ses objets de valeur en plus de son engin», poursuit la note.

Ces présumés braqueurs visitaient, souvent aussi, «certains lieux de commerce tels les boutiques de vente d’articles divers ou les alimentions, situées dans les zones où ils estimaient pouvoir opérer sans être inquiétés», selon la police.

A la suite des auditions, ils informent «qu’ils ont perpétré entre le 24 mars et le 24 mai 2022, près d’une vingtaine de braquages dans la ville de Ouagadougou et ses environs».

La police déclare avoir, au cours de leur interpellation, «trouvé en leur possession deux fusils kalachnikovs, quatre chargeurs, plus de 600 munitions, trois motos, des téléphones portables et divers autres objets».

Ces arrestations ont été possible grâce à la collaboration de la population. La police qui lui réitère ses remerciements, l’invite «à plus de vigilance et de prudence, et à toujours signaler les cas suspects à travers les numéros verts que sont : les 17, 16 et 1010».

Par Wakat Séra