Accueil A la une Ouagadougou: un promoteur de portefeuille magique mis aux arrêts

Ouagadougou: un promoteur de portefeuille magique mis aux arrêts

0

La Police Nationale a interpellé un promoteur de portefeuille magique, qui fréquentait les lieux publics comme les débits de boissons et kiosques. Ses victimes étaient le plus souvent des jeunes et des femmes à qui il proposait des portefeuilles magiques moyennant une somme de 100 000 F CFA.

L’individu qui affirmait posséder des pouvoirs de divination et être capable de fabriquer des portefeuilles magiques a été interpellé par le Commissariat de Police de District (CPD) de Tanghin-Dassouri avec la collaboration des populations riveraines.

Il avait déjà réussi à faire plusieurs victimes, selon la Police nationale qui informe que plusieurs matériels ont été découverts au domicile du promoteur de portefeuille magique. Il s’agit, entre autres, d’un vélomoteur, des fétiches, des bidons contenant des décoctions de nature ignorée, des talismans, un lot de matériels entrant dans le cadre de la supposée multiplication d’argent et un portefeuille en cuir dit «bédou magique».

L’individu effectuait des déplacements entre Kokologho et Tanghin-Dassouri, informe la Police nationale. Il faisait croire à ses victimes que les portefeuilles qu’il proposait pouvaient offrir jusqu’à 100 000 F CFA par jour.

Toute personne intéressée devait payer en contrepartie la somme de 100 000 F CFA. Le malfrat remettait un portefeuille attaché dans un foulard à sa victime, qu’elle devait enfouir dans une tombe nouvellement construite. « Au cas où il remarquait une peur quelconque chez son «client», il se proposait d’aller lui-même faire l’exercice moyennant encore une somme de 12 500 FCFA », détaille la Police. Il faisait croire à ses clients qu’au bout de trois jours, ils découvriraient une forte somme d’argent dans ledit portefeuille.

Face à ces phénomènes d’arnaque qui prennent de l’ampleur, la Police Nationale invite les populations à redoubler de vigilance. Elle les exhorte à toujours poursuivre la dynamique de la dénonciation en signalant les cas suspects aux numéros verts que sont les 17, 16 et 1010.

Par Wakat Séra