Accueil A la une Ouagadougou: une dizaine de disparitions d’enfants signalée en février (Police)

Ouagadougou: une dizaine de disparitions d’enfants signalée en février (Police)

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Photo d'illustration

La Police burkinabè dit avoir enregistré «une dizaine» de disparitions d’enfants pour ce mois et dans la seule ville de Ouagadougou, dans une note le mardi 22 février 2022 qui n’apporte pas plus de détails sur le phénomène comme le mode opératoire utilisé par les malfrats.

Depuis un certain temps, le Burkina Faso, en plus des situations sécuritaires et sanitaires difficiles, fait face en plus des cas fréquents d’enlèvement d’enfants qui sont signalés dans plusieurs villes du pays. Ce qui installe de plus en plus la psychose au sein des populations. Les services de communications de la Police nationale viennent de confirmer « les cas de disparitions d’enfants (qui) sont de plus en plus récurrents depuis un certain temps au Burkina Faso ».

En effet et à titre illustratif, les services de Police disent avoir «déjà enregistré pour le seul mois de février 2022, plus d’une dizaine de cas dans la ville de Ouagadougou ». Face à cette situation alarmante, la Police, toujours fidèle à son sacerdoce de protection des personnes et des biens en général, et des enfants en particuliers, rassure les populations que « des mesures ont été déjà prises pour un traitement diligent des cas enregistrés ».

Aussi, les services de Police intervenant dans le domaine de la protection de l’enfance disent être « à pied d’œuvre pour limiter l’expansion de ce phénomène combien nuisible pour la sécurité des enfants et restent toujours disposés à accompagner toute personne à cet effet ».

La Police burkinabè a par ailleurs invité l’ensemble des parents à plus de vigilance à l’endroit des enfants. « Soyez attentifs quant à leurs (enfants) mouvements car il y va de leur propre sécurité et de leur bien-être », prie le corps paramilitaire qui rappelle que les numéros verts que sont les 17, 16 et 1010 restent disponibles pour signaler tout cas suspect.

Par Bernard BOUGOUM