Accueil Société Prise en charge du cancer du sein: signature d’une convention entre le...

Prise en charge du cancer du sein: signature d’une convention entre le Laboratoire pharmaceutique Roche et le Burkina

0
Roche et le Burkina signent une convention

Le Laboratoire pharmaceutique Roche et le gouvernement burkinabè ont signé mercredi 15 février 2017 à Ouagadougou, une convention pour la prise en charge du cancer du sein et de l’hépatite B.

Un des leaders de l’industrie pharmaceutique et diagnostique axée sur la recherche, le Laboratoire Hoffmann-La Roche dont son siège est à Bâle en Suisse, a signé cette convention en vue de venir en aide aux patientes qui souffrant du cancer du sein et de l’hépatite B, selon son directeur Markus Gemuend.

Deux programmes ont fait l’objet de protocoles d’accord conclus entre le gouvernement burkinabè et le Laboratoire Hoffmann-La Roche. Il s’agit de « Accès Roche-Hépatite Virale B » et « Accès Roche-Cancer du sein ».

Selon ministre burkinabè de la Santé, Smaïla Ouédraogo ces accords visent l’amélioration significative du cancer du sein et de l’hépatite Virale B par une approche qui prend en compte « la sensibilisation, le renforcement du plateau technique, la formation médicale continue des praticiens et l’accès à coût réduit aux traitements de Roche ».

« On a senti une volonté très forte d’améliorer le système de lutte contre le cancer au Burkina », a confié M. Gemuend pour qui  « il est important que tout le monde puisse avoir accès aux médicaments innovateurs (que son équipe) a découvert ».

Environ 240 millions de personnes souffrent d’une infection chronique par le virus de l’hépatite B et plus de 686 000 personnes meurent chaque année dans le monde des suites d’une infection par l’hépatite B, notamment, de cirrhose ou de cancer du foie, selon l’Organisation mondiale de Santé (OMS), notant que le Burkina est classé parmi les pays où la prévalence du VHB est haute.

Une augmentation progressive des cas de cancer est observée par an au Burkina, soit annuellement 200 cas entre 1986 et 2006, selon le ministère de la Santé.

Mohamed ZOUNGRANA