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Relance de la production cotonnière au Burkina: un samedi ministériel à la SOFITEX

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Le laboratoire de la SOFITEX compte parmi les meilleurs du continent

Dans la ville de Bobo-Dioulasso, le ministre de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques était dans les locaux du complexe Bobo lll de la SOFITEX, ce samedi 11 mars 2023. Cette visite a permis à Dr Dénis Ouédraogo de s’enquérir des réalités que vivent l’institution mais aussi d’échanger directement avec les principaux acteurs de ce secteur du coton qui nourrit directement ou indirectement une grande majorité de Burkinabè et contribue en part importante, à l’économie nationale. Une opportunité sans doute saisie par le ministre pour essayer de découvrir les secrets du succès du coton commercialisé par la SOFITEX.

Le ministre en charge de l’Agriculture, Dr Denis Ouédraogo (micro)

Du laboratoire de contrôle et de certification des semences au laboratoire de commercialisation, en passant par l’usine d’égrenage, le ministre s’est réjouis non seulement du travail abattu par le personnel de la Société Burkinabè des Fibres Textiles mais aussi de la qualité exceptionnelle du matériel que possède cette structure toujours à la pointe de la commercialisation du coton.

«Ce qui se passe ici, c’est un travail formidable. L’usine d’égrenage est au top niveau et se trouve parmi les meilleures sinon est la meilleure en Afrique. Il en est de même pour le laboratoire de commercialisation qui permet de déterminer la valeur marchande du coton. Ce laboratoire est accrédité par la société ouest-africaine d’accréditation et sur le plan mondial, il est classé troisième, ce qui constitue une grande fierté pour le Burkina», a noté Dr Dénis Ouédraogo.

Le DG de’ la SOFITEX, Boubacar Sidiki Babilé Seye

Un ensemble de facteurs qui ont donc permis au ministre de conclure que «tous ces éléments offrent la possibilité de relancer véritablement la production cotonnière».

Quand aux difficultés rencontrées par l’institution la campagne 2022-2023 en cours et plus particulièrement dues aux attaques de jassides, ces insectes ravageurs qui assèchent les feuilles de coton, fléau qui a touché toute la sous-région, le ministre a rassuré l’opinion que des mesures sont déjà prises afin de relever le défi.

Un personnel engagé pour un coton toujours de qualité

«Le ministère en charge de l’Agriculture qui a la charge du contrôle des intrants et d’accorder l’importation, a joué son rôle en présentant un dossier au conseil des ministres qui a permis exceptionnellement qu’on puisse importer les molécules qui ne sont pas encore homologuées au Burkina Faso, pour permettre à nos producteurs de faire face à cette espèce de jassides qui est apparue et nous espérons qu’avec ces intrants de qualité capable de lutter efficacement contre ces ravageurs, la SOFITEX sera en mesure de produire du coton en quantité et en qualité au bout de la prochaine campagne humide», a rassuré Dr Dénis Ouédraogo.

Les travailleurs de la SOFITEX, notamment le directeur général ont bien apprécié le passage du ministre au sein du complexe Bobo lll, une visite qui devrait permettre d’apporter des changements positifs dans la production cotonnière.

«Après cette visite, le ministre lui-même a eu une meilleure vision de la place importante que tient la SOFITEX à l’échelle mondiale en ce qui concerne la production cotonnière, en terme de qualité», est convaincu Boubacar Sidiki Babilé Seye, le DG de la SOFITEX.

Un coton dont la qualité est reconnue sur le marché international

«Nous pensons qu’avec les actions entreprises par le ministre en charge de l’Agriculture, la production cotonnière devrait connaître une hausse dans les années à venir, surtout que des dispositions ont été prises dans la logique de la relance de cette production», a révélé M. Seye qui mise, entre autres, sur le dynamisme de ses collaborateurs et les efforts des producteurs.

La visite du ministre en charge de l’agriculture au sein du complexe Bobo lll a, du reste, connu une forte mobilisation du personnel qui espère une concrétisation des mesures engagées pour une relance effective de cette filière au Burkina Faso.

Par Maso Paulin à Bobo-Dioulasso