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Révocation de GSP au Burkina: «Une violation des libertés syndicales», selon Bassolma Bazié

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Bassolma Bazié de la CGT-B (Ph. Wakat Séra)

Le secrétaire général de la Confédération général du travail du Burkina (CGT-B), Bassolma Bazié a soutenu ce samedi 17 novembre 2018, face à la presse, que ce qui est arrivé aux Gardes de sécurité pénitentiaire (GSP), notamment la révocation de dix d’entre eux, est «une violation des libertés syndicales».

A la suite d’un mouvement d’humeur des GSP, le gouvernement a, lors d’un Conseil des ministres, décidé de la révocation de dix agents. Pour le secrétaire de la CGT-B, Bassolma Bazié, ce qui est arrivé à ceux-ci n’est autre que de « la violation des libertés syndicales » et «toute personne peut se sentir concerner parce qu’après les GSP ça sera d’autres personnes».

Selon M. Bazié qui regrette le fait que des gens «encouragent» le gouvernement «à continuer» dans ce sens, a affirmé qu’il «n’y a pas de répression à demi-mesure, ni d’autocratie à moitié», confiant au journaliste, que «le tour de chacun viendra».

«Aujourd’hui, ce sont les GSP, demain ça peut être ceux qui applaudissent», a-t-il dit, lançant «un appel à l’ensemble des travailleurs, qu’ils soient en tenue ou en civile, de travailler à refuser toute division montée par les politiques, en leur sein».

Pour lui, «il est très malsain de constater que des hommes de tenue sont dans des phases d’affrontement entre eux», déclarant que «toute personne qui va agir dans la légèreté pour faire plaisir à un homme politique, (…) l’éternité retiendra qu’il a mal agi».

Par Daouda ZONGO