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Sommet de l’UA: les changements inconstitutionnels en réflexion à Malabo

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Malabo, ville hôte du sommet extraordinaire de l'année 2022 de l'Union africaine (Photo d' illustration)

«Terrorisme et changements inconstitutionnel de gouvernement» est l’intitulé du second Sommet de l’Union africaine (UA) qui s’est ouvert le vendredi 27 mai 2022 à Malabo en Guinée équatoriale. Un sommet continental où est attendue une vingtaine de chefs d’État et qui se déroule dans un contexte marqué par cinq coups d’État survenus en Afrique depuis 2021.

Une vingtaine de chefs d’État est attendue à Malabo, à l’occasion d’un double sommet de l’Union Africaine, pour examiner les maux qui minent l’Afrique et l’empêchent dans son avancement démocratique et dans la lutte contre le terrorisme.

Le second sommet abordera le terrorisme, une gangrène qui infecte progressivement toutes les régions du continent, de la Libye au Mozambique, du Mali à la Somalie, en passant par le Sahel, le bassin du lac Tchad et l’Est de la RDC.

Ce sommet de l’Union continentale se déroule dans un contexte marqué par cinq coups d’État survenus sur son territoire (Guinée, Burkina Faso, Mali, Soudan et Tchad) depuis 2021.

Aussi, le second sommet évoquera les insurrections au Cameroun, au Mozambique, en République centrafricaine, en Somalie et au Sahel, dues à une impunité généralisée pour les violations des droits humains commises par les forces de sécurité gouvernementales.

Selon une déclaration mardi dernier de l’ONG Human Rights Watch, «les pays membres de l’Union africaine devraient profiter de leur prochain sommet pour s’engager à traiter des questions de droits humains qui sous-tendent les conflits armés et les bouleversements politiques sur le continent africain».

Quant au premier sommet, il a été consacré à la situation humanitaire, de plus en plus inquiétante en raison des conséquences pour le continent marqué par plusieurs crises: sanitaire, climatique, alimentaire et sécuritaire.

Une conférence des donateurs devra permettre de mobiliser des fonds, en particulier pour les réfugiés et déplacés (plus de 30 millions de personnes) selon l’ONU ainsi que pour les 114 millions de personnes qui ont besoin d’une aide dans 15 pays du continent, toujours selon l’Organisation internationale.

Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)