Accueil Société Suspension UCRB: la Confédération syndicale du Burkina prend «acte», (Guy Olivier Ouédraogo,SG)

Suspension UCRB: la Confédération syndicale du Burkina prend «acte», (Guy Olivier Ouédraogo,SG)

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Guy Olivier Ouédraogo en lunette face aux micros suivi vers la gauche de Brahima Rabo, président de l'UCRB

Le secrétaire général de la Confédération syndicale du Burkina (CSB), Guy Olivier Ouédraogo, a affirmé ce mercredi 29 août 2018 à Wakat Séra que son organisation prend «acte» de la décision du gouvernement de suspendre l’Union des chauffeurs routiers du Burkina Faso (UCRB), une de ses structures syndicales.

La mesure de suspension de l’exécutif est intervenue hier mardi 28 août dans la soirée après qu’une crise ayant opposé l’UCRB et l’Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF) a créé une pénurie de carburant dans le pays, notamment à Ouagadougou la capitale.

A la suite de cette décision du gouvernement qui a permis la libération des entrées/sorties de Ouagadougou qui étaient bloquées par les manifestants de l’UCRB qui réclamaient la tête du premier responsable de l’OTRAF, Issoufou Maïga, la CSB convoquera une rencontre demain jeudi à 16H pour « analyser l’arrêté » avec ses membres avant d’avoir une position finale, a confié M. Ouédraogo. Quant à la même mesure prise à l’encontre de l’OTRAF, il a laissé entendre qu’il n’a pas de commentaire à faire parce que l’OTRAF est une organisation patronale.

Pour Guy Olivier Ouédraogo, « il n’y a pas eu de désaccord » entre l’OTRAF et l’UCRB comme certaines insinuations tendent à dire. Selon lui, « il y a un problème entre l’OTRAF et certains chauffeurs et l’UCRB a joué son rôle de médiation ».

Face au blocus de l’UCRB qui accuse le président de l’OTRAF de « n’utiliser son titre qu’à son unique profit », le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a demandé aux ministères concernés par cette crise de « prendre toutes les dispositions pour approvisionner les stations-services ». Le président de l’UCRB, Brahima Rabo, a affirmé que le blocus est levé, « car toutes les deux structures sont suspendues pour le moment et qu’aucune raison ne leur permet d’occuper les lieux publics ».

Par Bernard BOUGOUM