Accueil Politique TAC: plus d’une soixantaine d’accords signés entre le Burkina et la Côte...

TAC: plus d’une soixantaine d’accords signés entre le Burkina et la Côte d’Ivoire

0
Les Premiers ministres ivoirien et burkinabè mains dans la mains, lors de l'ouverture du Conseil des ministres conjoint à Ouagadougou

Plus d’une soixantaine d’accords ont été signés, à ce jour, entre le Burkina et la Côte d’Ivoire dans le cadre du Traité d’Amitié et de Coopération qui a été acté en 2008 par les ex-présidents Blaise Compaoré et Laurent Gbagbo, a affirmé lundi 17 juillet le Premier ministre burkinabè Paul Kaba Thiéba à l’ouverture du Conseil des ministres conjoint des deux pays à Ouagadougou.

Des accords entrant dans le cadre du renforcement de l’axe Ouagadougou-Yamoussoukro, l’approvisionnement du Burkina en électricité par la Côte d’Ivoire et la boucle ferroviaire, ont été, entre autres des projets adoptés par la Côte d’Ivoire et le Burkina.

Premier ministre burkinabè Paul Thiéba en Faso Dan fani

Pour le chef du gouvernement burkinabè « ce traité (qui) se repose sur des valeurs communes, de solidarité, de paix et de liberté, (…) est un symbole fort de la coopération et de la fraternité entre (les) deux peuples ».

« La régularité de la rencontre traduit la volonté et l’ambition commune de nos deux gouvernements de toujours cheminer ensemble pour bâtir un développement économique et social à la hauteur des espérances des peuples ivoiriens et burkinabè », a poursuivi M. Thiéba pour qui il faut « rester vigilant pour assurer la vitalité de (cette) amitié qui se repose sur un engagement profond (des) Etats ».

« Nous devons travailler à trouver des réponses communes aux défis de notre temps », a-t-il souhaité, invitant les deux gouvernements à « conjuguer davantage leurs efforts pour lutter contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière qui sapent (les) efforts de paix ».

Amadou Gon Coulibaly, Premier ministre ivoirien

Quant au Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly qui a salué les relations entre son pays et le Burkina, a souhaité que les deux nations, « au regarde (des) potentialités », s’attèlent « à bâtir un espace communautaire intégré et développé mais aussi à mutualiser (les) efforts pour faire face aux défis communs que sont la lutte contre la pauvreté, la criminalité transfrontalière, les maladie endémique et le terrorisme ».

Le conseil des ministres conjoint qui se tient en marge du sixième sommet de Traité d’Amitié et de Coopération, du 12 au 19 juillet à Ouagadougou, les deux gouvernements auront à examiner les dossiers sur lesquels les experts des deux pays se sont accordés.

Conseil des ministres conjoint CI-BF

Les principaux dossiers à l’ordre du jour à ce sommet sont, entre autres, ceux liés aux « infrastructures routières et ferroviaires, les fournitures d’électricité et d’hydrocarbure, la question du facilitation du commerce, du transit et du transport, la mise en place de nouvelles structures de coopération, d’échange et d’appui aux populations, la question de défense et de sécurité », avait indiqué le ministre burkinabè des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’extérieur, Alpha Barry lors d’un point de presse.

Du côté burkinabè « 24 accords », notamment sur « la défense nationale (il s’agit de jumelages entre écoles) et les mutilations génitales féminines » avaient été énumérés pour être discutés entre les experts des deux parties.

Daouda ZONGO