Plus de 1 000 étudiants de toutes les filières des Licences 1, 2 et 3 de l’Université de l’Unité Africaine (UA), ont entamé, ce lundi 2 juin 2025, à Ouagadougou, les compositions pour le dernier examen de l’année académique 2024-2025. Ces évaluations se dérouleront du 2 au 9 juin prochain.
Les étudiants et étudiantes de l’Université de l’Unité Africaine (UA), l’ex-Institut Africain de Management (IAM), ont pris d’assaut, ce lundi 2 juin 2025, les salles de classe de l’établissement de référence, pour les compositions des examens du second semestre qui vont parachever l’année académique 2024-2025. Et, comme c’est de tradition à l’UA, le personnel de l’administration et de l’encadrement, étaient à four au malin pour une meilleure organisation des évaluations qui concernaient au total 1 100 étudiants des filières de 1ère, 2e et 3e année de Licence.

Dès 7H quand nous sommes arrivés dans l’enceinte de l’université sise à la Zone d’Activités Diverses (ZAD, situé au centre-est de la capitale), nous avons trouvé le Président du Conseil d’Administration (PCA) de l’école, Dr Amed Moussa Diallo, himself, qui veillait à ce que les engins qui ne pouvaient pas tous contenir dans le parking, soient bien rangés. Devant la porte d’entrée, c’est le directeur général de l’UA, Alioune Benga, qui, tout en souhaitant la bienvenue aux étudiants, veillait à ce que leur tenue, soit correcte. Une fois la porte franchie, les apprenants sont invités à respecter les dispositions sanitaires dont le lavage des mains.
Comme à l’accoutumée, les étudiants dans la discipline se sont mis en rangs pour la montée des couleurs du Burkina Faso et de l’université. « Nous espérons avoir un taux de réussite de 100%. C’est possible et c’est réalisable », a lancé le directeur général de l’UA, Alioune Benga face aux étudiants dans son mot liminaire ayant précédé la montée des couleurs. « A l’issue de ces examens-là, on pourra déterminer exactement quels sont ceux qui vont passer en classe supérieure ou quels sont ceux qui vont valider leur fin de cycle. En tout cas, nous espérons avoir un taux de réussite de 100% », a déclaré Alioune Benga.

Pour lui, le résultat de 100% « est possible et réalisable » parce que la finalité, c’est que les étudiants puissent atteindre leur objectif au bout d’une année de formation, rassurant que toutes les dispositions ont été prises pour bien les encadrer, les accompagner, les outiller, afin de leur donner tous les outils nécessaires pour qu’ils puissent, à l’issue de ces épreuves, valider leur année académique.
Comme consignes pratiques à donner aux étudiants, il a invité les candidats au respect des consignes, à se conformer au règlement de ces examens afin de ne pas subir les sanctions qui y seront imposées. Mais surtout, il a demandé aux étudiants de travailler, pour honorer leurs parents qui ont tant investi, qui se sont tant donnés pour leur bonheur. « Il appartient maintenant à ces étudiants-là de prouver aux parents que leur investissement n’est pas vain. Ils doivent les encourager, les féliciter pour qu’ils puissent encore les accompagner du mieux qu’ils peuvent pour qu’ils puissent avoir leur diplôme et enfin leur venir en aide », a-t-il soutenu.

Il a ensuite félicité l’administration et les enseignants sans qui l’école ne serait pas à ce rang aujourd’hui. « Ce sont des acteurs importants dans la formation de nos étudiants. Nous tenons beaucoup à les remercier pour les efforts consentis, mais surtout pour leur disponibilité et leur engagement à accompagner l’Université de l’Unité Africaine, toujours vers l’excellence », a dit le directeur général de l’UA, Alioune Benga.
Le PCA de l’UA, Dr Amed Moussa Diallo, est revenu sur la haie d’honneur que les étudiants ont fait pour célébrer et honorer la Miss Université Burkina 2025, leur camarade, Gloria Kaboré, étudiante en 2ème année de Management des Ressources Humaines. Dr Diallo a affirmé que le message à travers cette action, c’est surtout pour encourager les autres étudiants à l’excellence et au travail.

Pour être Miss Université, bien sûr, il faut être belle, mais il faut avoir quelque chose dans la tête. Gloria Kaboré l’a démontré par son speech en anglais et en français au cours de la cérémonie qui a eu lieu mercredi 28 mai sur la chaîne nationale. « Ça, c’est important. Alors, nous voulons leur inculquer qu’on peut naître avec la beauté, mais pour être Miss Université, il y a un travail qui est fait », a-t-il signifié, résumant que le message que l’école cherche à faire passer, c’est de dire aux étudiants qu’ils peuvent avoir des « acquis » mais s’ils veulent « performer », ils doivent « se mettre au travail, retrousser les manches parce que c’est au bout de l’effort qu’il y a la récompense ».

« Si vous voyez que notre université remporte chaque fois le concours Miss Université, c’est parce qu’il y a un travail qui est fait et l’administration est impliquée. Notre coach leur montre comment il faut marcher, comment il faut s’adresser en public, comment il faut rédiger le discours, comment il faut regarder le public, quel est le timbre de la voix, la gestuelle, ainsi de suite. Ça fait que nos Miss se présentent à la cérémonie, bien préparées comme des athlètes aux Jeux Olympiques », a-t-il égrené. Il a rappelé que son établissement a eu cinq Miss Université, quatre Premières dauphines, trois Miss du public et trois Miss deuxième dauphine.

Avant Gloria Kaboré, c’est Priscilla Traoré qui a remporté l’édition de 2024. Etudiante en deuxième année de droit, la Miss Université Burkina 2024, était bien installée pour le début des compositions quand nous avions demandé ses sentiments sur les préparatifs aux évaluations. « Je suis assez confiante », a-t-elle répondu à quelques minutes des premières épreuves de la journée.
A la question de savoir si ses activités de Miss de l’année dernière ont joué sur ses études, elle a répondu par la négative. « Les activités parascolaires de Miss ne m’ont jamais empêché de préparer mes activités académiques et de rester concentrée sur mon objectif principal qu’est ma réussite dans les études. Et, à ce titre, j’ai même été major de ma promotion l’année passée. Tout ça pour dire que malgré mes ambitions externes, je sais rester focus sur ce que je veux vraiment », a-t-elle témoigné.
Par Bernard BOUGOUM