L’annonce brutale d’Elon Musk sur la fermeture de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) prive la Tunisie d’un soutien financier majeur.
Depuis 2011, l’USAID a alloué 350 millions de dollars pour accompagner la transition économique et politique du pays. L’arrêt soudain de ces financements menace directement plusieurs projets en cours, risquant de freiner encore davantage le développement national.
Un coup dur pour l’économie tunisienne
L’USAID finançait des programmes essentiels visant à créer des emplois, soutenir les PME, moderniser l’administration et réduire les inégalités régionales. L’interruption de ces fonds met en péril des milliers d’emplois et aggrave une situation économique déjà fragile.
Des alternatives difficiles à mobiliser
Le gouvernement tunisien doit désormais trouver d’urgence de nouveaux bailleurs de fonds pour éviter l’abandon des projets financés par l’USAID. L’Union européenne et les institutions financières internationales apparaissent comme des solutions potentielles, mais le vide laissé par Washington risque d’être difficile à combler à court terme.
Un impact mondial
La Tunisie n’est pas la seule touchée. L’USAID intervient dans près de 120 pays, soutenant la lutte contre la traite des êtres humains, les maladies, la famine et le renforcement des nations alliées des États-Unis.
En 2023, son budget s’élevait à 43,79 milliards de dollars, soit environ 1% du budget fédéral américain.
Sa disparition pourrait affaiblir la position diplomatique des États-Unis, réduisant leur influence dans les régions bénéficiaires. Les programmes de l’USAID, souvent perçus comme des instruments de “soft power”, contribuaient à renforcer les relations bilatérales et à promouvoir les valeurs démocratiques américaines.
Source: Webdo