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Affaire achat matériel de type militaire: le droit de réponse de BONKOUNGOU DISTRIBUTION

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Dans ce droit de réponse rendu public ce mardi 29 août 2023, la Cellule Communication et Relations Publiques de BONKOUNGOU DISTRIBUTION (BKG), structure accusée par Bâtiment Bitume et Afrique Sécurité (BBAS) dans une affaire d’achat de matériel de type militaire portée devant le Tribunal de Commerce, dont nous avions fait cas dans un article paru hier lundi 28 août 2023, apporte un éclaircissement sur le dossier. « BBAS n’a pas respecté ses engagements vis-à-vis de BKG dans la livraison de matériel de type militaire qui requiert un certain nombre de principes, devant sceller l’exécution de toute commande », soutient BKG.

DROIT DE RÉPONSE

Affaire BKG-BBAS: Une manipulation de l’opinion pour couvrir la malhonnêteté d’un prestataire de la commande publique

Un article intitulé « Burkina/Justice: une affaire d’achat de matériel militaire oppose « Bonkoungou Distribution » et la société BBAS », paru sur le site Wakat Séra et repris sur sa page Facebook, insinue une défaillance de « Bonkoungou Distribution » (BKG) dans une livraison de matériel militaire commandée par Bâtiment Bitume et Afrique Sécurité (BBAS) pour un montant de deux (2) milliards quatre cents (400) millions FCFA.

Contrairement à ce que l’on veut faire croire aux lecteurs et à l’opinion publique en jouant sur les sentiments et les émotions à travers une insistance sur la nature de la commande, matériel de type militaire, dans le contexte actuel et une mention de l’appartenance de BKG au Groupe EBOMAF, cette affaire révèle le gangstérisme dont de nombreux acteurs de la commande publique usent pour flouer leur fournisseur.

En effet, il s’agit ici d’un marché de cent (100) véhicules de type pick-up militaire que BBAS a obtenu avec l’Armée burkinabè. Dans le cadre de l’exécution dudit marché, elle a approché BKG en brandissant un document remis à cet effet par une banque de la place. Face l’engagement verbal de BBAS, BKG a marqué son accord de principe à livrer la commande afférente si toutefois elle reçoit une avance et garantie. Ce que BBAS a été incapable d’apporter jusqu’à ce jour. Ce qui naturellement n’a pas permis la livraison du matériel en question. Aucun concessionnaire ne prendrait le risque de satisfaire un marché d’une telle envergure sans s’entourer de ce préalable.

C’est le lieu d’interpeller l’Armée burkinabè qu’au regard de la situation nationale qui requiert la diligence dans les livraisons, elle gagnerait à être plus regardant sur la capacité de ses fournisseurs en ne passant ses commandes qu’avec des prestataires honnêtes et solvables.

A la lumière d’un tel scénario, l’on est à mesure de se demander à juste titre où va le Burkina Faso d’aujourd’hui où le mensonge et la manipulation de l’opinion sont de plus en plus usités pour couvrir la malhonnêteté et la mauvaise foi. Il ne s’agit pas ici d’une défaillance de BKG. Car celle-ci a l’habitude de mener à bien de tels marchés si toutes les conditions sont remplies. Malgré le jeune âge du Directeur Général de BKG, force est reconnaître qu’il a été très tôt bercé dans les affaires et s’est toujours ‘entouré de conseils juridiques avisés pour l’exécution des contrats de livraison d’engins, de machines, de véhicules, de pièces de rechange d’origine, etc. Installée au Burkina Faso et au Togo, BKG a déjà honoré plusieurs dizaines de marchés, évalués à des centaines de milliards FCFA, dans la sous-région ouest-africaine pour le compte de gouvernements et de particuliers

Il ne s’agit pas non plus d’une entreprise, qui veut s’appuyer sur la forte assise financière du Groupe EBOMAF dont elle est supposée à tort d’être membre, pour écraser un prestataire de services de l’État. Tout Burkinabè honnête peut témoigner du soutien de son Président-Directeur Général du Groupe EBOMAF à la promotion des activités de ses consoeurs et de ses confrères ainsi que de son engagement à accompagner l’État burkinabè dans la lutte contre le terrorisme.

Il est temps que les lecteurs de Wakat Séra et l’opinion publique se rendent à l’évidence que ce n’est pas celui qui fait le plus de bruit ou prétend être faible, qui a toujours raison. A dire vrai, BBAS n’a pas joué franc jeu. Elle n’a pas respecté ses engagements vis-à-vis de BKG dans la livraison de matériel de type militaire qui requiert un certain nombre de principes, devant sceller l’exécution de toute commande. C’est ce qui a amené BKG à se résigner. Si BBAS avait apporté une avance et une garantie pour couvrir sa commande comme cela est recommandé dans toute opération de cette nature, BKG aurait aisément procédé à la livraison du matériel dans les délais car elle a les capacités et l’expérience à honorer de tels contrats.

Cellule Communication et Relations Publiques de BONKOUNGOU DISTRIBUTION (BKG)

 

NDLR: Wakat Séra est un journal qui a conquis sa place dans le paysage médiatique burkinabè et africain par la qualité de son travail et le professionnalisme de ses journalistes. La perfection n’étant pas de ce monde des humains, nous essayons de nous rapprocher des standards exigés dans la profession, en privilégiant l’information vraie, au détriment de la course à des scoops, au profit d’un lectorat fidèle et connaisseur qui apprécie ce travail que nous faisons dans la dynamique de l’ensemble de la presse burkinabè qui jouit d’une bonne réputation sur le continent.

Nous ne nous reconnaissons donc pas dans les propos malheureux de ce droit de réponse dont l’auteur semble oublier que nous n’avons rapporté que des faits évoqués lors d’un procès public. Mieux, nous avons donné la parole, de façon équitable, aux deux parties, notamment à leurs avocats. Notre intention n’a jamais été de pencher d’un côté ou de l’autre des protagonistes de l’affaire. La formule consacrée étant qu’«il faut laisser la justice faire son travail», nous affirmons notre engagement auprès de BKG et de BBAS à continuer de suivre l’affaire sans passion et avec le plus de professionnalisme possible.