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Burkina: Deux réseaux de présumés malfrats démantelés à Komsilga

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La police nationale burkinabè informe, dans un communiqué en date du jeudi 14 mars 2024, avoir démantelé à Komsilga, deux réseaux de présumés malfrats, spécialisés dans le grand banditisme, la traite des personnes, l’escroquerie, l’enrichissement illicite et la détention de stupéfiants, entre autres.

Dans le cadre de sa mission de lutte contre l’insécurité, le Commissariat de Police de District (CPD) de Komsilga, a mis aux arrêts sept membres de deux groupes de présumés malfrats, grâce à la collaboration de la population.

Selon la police, ils se sont spécialisés dans le grand banditisme, la traite des personnes, l’escroquerie, l’enrichissement illicite et la détention de stupéfiants.

Au cours de leurs arrestation, il a été saisi, plusieurs objets dont un pistolet automatique, des munitions, des motos, du chanvre indien, des téléphones portables et du numéraire.

« Relativement au mode opératoire du premier groupe, ses membres, qui sont pour la plupart des superviseurs et contrôleurs d’une société privée de gardiennage, usaient de leur statut pour faire des recrutements de vigiles « fictifs » au compte de leur société et percevaient indûment les salaires de ces intéressés. Il arrivait également qu’ils identifient des vigiles dont ils ont été à l’origine des recrutements et exigeaient, pour certains, des quotas sur leurs salaires mensuels sous peine d’être renvoyés. Pour d’autres, ils les employaient partiellement au cours du mois ou pas du tout, et retenaient 2/3 à 3/4 de leurs salaires selon le mois », fait savoir le communiqué de la police nationale.

Ce sont des manœuvres que ces présumés malfrats menaient depuis le début de l’année 2023, selon la police qui souligne que cela « leur permettaient de percevoir illégalement au moins 2 000 000 FCFA par mois au préjudice de la société et de certains vigiles victimes ».

« S’agissant du deuxième groupe, spécialisé dans les vols à main armée, ses membres identifiaient des personnes, notamment des commerçants transportant régulièrement des fonds jusqu’à domicile, et les filaient une fois la nuit tombée. Et avant que les victimes n’accèdent leur concession, ces malfrats surgissaient à visage couvert, les tenaient en respect à l’aide de pistolets automatiques et les obligeaient à remettre tout ce qu’elles possèdent », explique la police.

Ces présumés voleurs ont braqué, en fin janvier 2024, « une personne à son domicile à Ouagadougou et l’ont dépossédée de la somme de 155 850 000 FCFA ».

« La police nationale réitère ses remerciements à la population pour sa franche collaboration qui a permis d’atteindre une fois de plus ces résultats. Elle l’exhorte à poursuivre dans la même dynamique en dénonçant tous les cas suspects aux numéros verts que sont les 17, 16 et 1010 » conclut le communiqué.

Par Wakat Séra