Accueil Société Burkina: «Je ne viens pas pour inventer une roue…» (ministre Valérie Kaboré)

Burkina: «Je ne viens pas pour inventer une roue…» (ministre Valérie Kaboré)

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Valérie Kaboré @Ministère

La ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Valérie Kaboré installée le jeudi 10 mars 2022, a invité ses collaborateurs à «mettre l’accent sur la conscience professionnelle, le sens de l’honneur, la responsabilité, l’amour du travail bien fait et l’abnégation», soulignant qu’elle est «juste là pour jouer le rôle d’un chef d’orchestre» et qu’elle ne vient pas dans ce ministère «pour inventer une roue ou avec une potion magique».

«La mission, je la sais difficile mais le challenge est exaltant car c’est un honneur que de servir son pays à ce niveau de responsabilité. C’est pourquoi ma détermination est pleine et entière», a dit la ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Valérie Kaboré.

Elle a souhaité que le secrétaire général du Gouvernement, Jacques Sosthène Dingara qui l’a installée dans ses fonctions, transmette au chef de l’Etat et au Premier ministre son «ferme engagement à assumer la responsabilité qui est désormais la (sienne)».

«J’arrive à la tête d’un ministère dont les fondations sont très solides», a-t-elle reconnu tout en prenant l’engagement de s’inscrire dans la dynamique d’édification du ministère «en s’inspirant des pratiques positives et en tirant leçon des initiatives qui n’ont pas abouties et qui restent à parfaire».

Mme Kaboré a laissé entendre qu’elle ne vient pas «pour inventer une roue ou avec une potion magique pour régler tous les problèmes». «Je suis juste là pour jouer le rôle d’un chef d’orchestre et pour que la musique soit agréable à l’écoute», a-t-elle fait savoir invitant chacune et chacun à jouer sa partition.

Pour elle, leur collaboration au sein de ce ministère doit «mettre l’accent sur la conscience professionnelle, le sens de l’honneur, la responsabilité, l’amour du travail bien fait et l’abnégation».

Elle a exprimé sa disponibilité à être à l’écoute afin que «main dans la main», ils trouvent «dans l’objectivité et la sincérité, des solutions possibles aux différentes préoccupations sociales, économiques et entrepreneuriales du secteur».  

Elle a invité ses collaborateurs à donner le meilleur d’eux-mêmes et à se départir de toute considération partisane. «On ne travaille pas pour un ministre, mais pour la Nation. Nous sommes appelés à travailler ensemble et j’attends de vous foi, engagement détermination, fraternité solidarité et loyauté. Je ne doute pas un seul instant de votre professionnalisme et de vos qualités intrinsèques. C’est pourquoi je garde la ferme conviction que tous unis, mobilisés et déterminés nous pouvons faire de la communication, de la culture, des arts et du tourisme de formidables leviers pour faire de notre nation un havre de paix, de cohésion sociale, de justice et de prospérité partagée», a-t-elle conclu.

C’est avec un management empreint de responsabilité que la ministre Valérie Kaboré devra conduire avec succès le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme.

Selon le secrétaire général de son ministère, Rabankhi Abou-Bâkr Zida qui l’a félicité pour sa nomination, elle «hérite d’un ministère qui regorge de cadres compétents, pétris d’expérience, de savoir et de savoir-faire».

La ministre devrait se pencher sur des dossiers comme la poursuite du processus de fusion du ministère, la tenue de la prochaine édition de la SNC, le changement du modèle économique de la société burkinabè de télédiffusion.

Elle a été nommée le 5 mars dernier dans le Gouvernement de la transition instaurée après la chute du pouvoir de Roch Kaboré le 24 janvier 2022.

Par Daouda ZONGO