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Burkina: la nouvelle vie de Paul-Henri Damiba au Togo

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L'ancien président Damiba (Photo d'archives)

L’ancien président de la Transition du Burkina Faso, Paul-Henri Sandaogo Damiba, s’est fait une nouvelle vie à Lomé au Togo et cela depuis son séjour d’exil suite à son éviction du pouvoir fin septembre au pays des Hommes intègres. Comme veut le sort dans ces circonstances, la discrétion est de mise, selon une publication du jeudi 27 octobre 2022 du journal Jeune Afrique

Il n’est resté à la tête de l’État du Burkina Faso en qualité de président de transition que seulement huit mois. Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, éjecté du fauteuil présidentiel burkinabè dans la nuit du samedi au dimanche 2 octobre 2022 par un coup d’État militaire, vit désormais exilé en terre togolaise.

À Lomé, il est logé, près du palais présidentiel, dans une résidence d’État située dans le quartier huppé et sécurisé de la cité Organisation de l’Unité africaine (OUA), l’ancêtre de l’Union africaine (UA). Là-bas, l’éphémère chef de la transition y mène une vie discrète à l’abri des regards et veille surtout à ne pas gêner ses hôtes, selon les colonnes du journal Jeune Afrique du jeudi 27 octobre 2022.

Aussi, le président Damiba reçoit, de temps en temps, la visite d’une délégation du ministère de la Sécurité qui est chargée de vérifier ses conditions d’hébergement. Sur place, ni sa compagne ni ses enfants et encore moins ses aides de camp ne sont présents, a constaté l’hebdomadaire panafricain. En revanche, l’ex-putschiste bénéficie de l’assistance d’un personnel de maison et d’un dispositif de sécurité mis à sa disposition par les autorités togolaises.

Paul-Henri Sandaogo Damiba, âgé de 41 ans, est un militaire ayant dirigé la transition du Burkina Faso de janvier au 30 septembre 2022 suite à un coup d’État contre le régime du président Roch Marc Christian Kaboré. Depuis Lomé, l’auteur de « Armées Ouest-Africaines et terrorisme: réponses incertaines? » suit de près la situation au Burkina Faso car il continue d’échanger par téléphone avec certains officiers et proches restés à Ouagadougou, conclut le journal panafricain.

Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)