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Burkina: le parti au pouvoir « refuse toute confrontation de ses promesses électorales aux réalisations pratiques » (opposition)

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La réaction du parti au pouvoir est « incompréhensiblement agressive, voire insultante », Daouda Simboro

Le président du groupe parlementaire UPC, Daouda Simboro, estime que la réaction du parti au pouvoir suite à la publication du mémorandum des partis politiques de l’opposition est « incompréhensiblement agressive, voire insultante ».

Rendu public le 7 février 2017, le mémorandum des partis politiques regroupés au sein du chef de file de l’opposition a suscité des réactions dont celle du parti au pouvoir. En retour, le président du groupe parlementaire UPC dit noter  « la posture irritée, fébrile et incompréhensiblement agressive voire insultante » du parti au pouvoir. Il estime que le MPP refuse « toute confrontation de ses promesses électorales à ses réalisations pratiques sur le terrain ». Aussi, Adama Simboro fait savoir que le parti au pouvoir a « crié à la perpétration d’un coup d’Etat et/ou à une stratégie de restauration du pouvoir déchu » et de poursuivre « peut-être voit-il que les mêmes causes produiront éventuellement les mêmes effets ? ».

S’adressant donc au parti au pouvoir, il suggère que le mémorandum qui est une « alerte doit être comprise comme les balises qui éviteront à notre peuple de réécrire de sitôt une seconde fois la même histoire que celle récente ». En plus il trouve que la réaction qui aurait dû être donnée est la remise de « l’action publique en adéquation avec nos profondes aspirations et cela dans un climat de recherche permanente de l’union des fils du Burkina Faso pour une unité et une réconciliation nationales ».

Par ailleurs et en rapport avec le PNDES, Daouda Simboro a prévenu que « la corruption, le clientélisme, l’absence de transparence et de corruption réelle dans la passation de la commande publique, l’impréparation de l’économie nationale, seront autant de vecteurs qui renchériront le coût effectif de la croissance économique sous PNDES, si la tendance actuelle reste égale, donc sans changement. Nous avons le droit d’avoir nos craintes et ils ont le droit de nous faire mentir ».

Mariam KANDO