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Burkina/Logement: rencontre sur une «bombe à retardement»

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Une vue des participants à la rencontre

Le Secrétaire Permanent (SP) de la Politique Nationale de Logement (SP/PNL) a rencontré ce mercredi 28 juillet 2021 à Ouagadougou, les promoteurs immobiliers sur la problématique des logements au Burkina Faso considérée comme une «bombe à retardement».

Les structures des promoteurs immobiliers que sont l’Association des promoteurs immobiliers du Burkina (APIB), l’Union Nationale des promoteurs immobiliers du Burkina (UNAPIB) et le syndicat National des promoteurs immobiliers (SYNAPIB) ont échangé avec le SP/PNL;, Nehoun Nignan, en vue de trouver des pistes solutions sur la problématique du logement qualifiée par les observateurs avisés de la question de «bombe à retardement».

Pour M. il était nécessaire qu’après la nomination à la tête du SP/PNL, il puisse rencontrer les structures évoluant dans la promotion immobilière pour qu’ensemble ils harmonisent leurs visions dont l’ambition commune est « d’offrir des logements décents » aux populations.

Nehoun Nignan, SP-PNL

Les promoteurs immobiliers après avoir félicité M. Nignan pour sa démarche ont saisi cette perche tendue pour égrener leurs difficultés, non sans avoir proposé des palliatifs.

Il s’agit entre autres, de « la problématique du financement du logement, la révision du coût du logement social, l’immatriculation du foncier et la résorption des dossiers pendants », longtemps décriés par les promoteurs immobiliers qui ont aussi souhaité « l’instauration du fond pour l’habitat, une plus grande coordination entre les départements ministériels intervenant dans le foncier, l’établissement d’un manuel de procédure pour clarifier le rôle de chaque acteur, l’organisation d’une opération spéciale pour booster la construction des logements, etc.».

Le SP/PNL qui était assisté par ses proches collaborateurs a affirmé qu’«un cadre de concertation est en gestation au niveau de l’Administration et il serait également souhaitable qu’une faîtière voie le jour au niveau des promoteurs également».

Vu l’importance du sujet scruté à la loupe par les populations burkinabè rurales comme urbaines, les deux parties ont convenu de garder cette forme de rencontre pour aplanir les divergences.

Par Wakat Séra