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Burkina : Safiatou Lopez fait appel de sa condamnation

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photo d'archives

L’activiste et présidente du Cadre de concertation nationale des organisations de la société civile (CCNOSC), Safiatou Lopez Zongo, qui a été condamnée, le lundi 13 juillet 2020, à 24 mois de prison fermes pour diffamation, informe que son avocat a fait appel de cette condamnation.

« Mon avocat vient relever Appel contre le jugement rendu à mon absence », écrit sur sa page facebook, la présidente du CCNOSC, qui a été condamné à 24 mois de prison ferme alors qu’elle se trouve actuellement du côté de la Côte d’Ivoire.

Elle se dit confiante et qu’elle n’a « aucun doute que le droit sera dit en appel et que (ses) droits fondamentaux en tant que citoyenne seront respectés ».

Elle a été condamné dans l’affaire dite Safiatou Lopez Zongo contre l’Adjudant-chef Major Sawadogo Abdoulaye, commandant de la brigade de recherches de Ouagadougou.

Un mandat d’arrêt a été émis contre Mme Lopez qui serait bloquée à Abidjan à cause de la fermeture des frontières due au Coronaviru. Elle doit payer également une amende de 500 000 FCFA.

Après le verdict, elle a dénoncé, sur sa page facebook, des violations de ses droits dans le jugement de cette affaire, demandant aux techniciens du droit de l’aider. « Une citation directe que je n’ai jamais reçu main à main, parce que déposée devant ma porte quand j’étais à Bobo (deuxième ville du Burkina, NDLR), un jugement fait à mon absence parce qu’on a refusé de reporter, sachant bien que les frontières étaient fermées, mon avocat qui s’est déporté parce qu’il juge que mes droits en tant que citoyenne ne sont pas respectés, et voilà le verdict ».

« Tout ce qui a été dit est une vérité, rien que la vérité. Maintenant si je dois partir en prison pour avoir dit la vérité sur les conditions de mon arrestation, je ferai face. Les avocats feront appel avec les preuves que mon arrestation s’est passé comme expliqué, et on fera confiance à cette même justice pour que le droit soit dit », avait-elle poursuivit dans son écrit.

Par Wakat Séra