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Burkina: «terre de cheval», une exposition photographique en hommage à un animal emblématique

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Exposition photographique Terre du cheval, une initiative de Harouna Marané

Le photographe Harouna Marané est un amoureux du cheval depuis la tendre enfance et il en a fait aujourd’hui une démonstration à travers des images. Par une exposition privée d’une vingtaine de photos dénommée «Burkina Faso: terre de cheval», le photographe-artistique a ouvert ses portes pour deux semaines, à Ouagadougou.

Le vernissage de l’exposition photographique dénommée «Burkina Faso: terre de cheval» a ouvert ses portes le samedi 4 juin 2022. Pour l’artiste-photographe et initiateur de l’évènement, Harouna Marané, cette exposition constitue une démarche artistique qui vise à refaire la traçabilité entre le cheval et la Nation burkinabè.

C’est une vingtaine de photos sur des activités autour du cheval dans la société burkinabè qui sont désormais en exposition et qui consiste à revisiter la place de cet animal emblématique dans la société burkinabè.

«Depuis tout jeune, j’ai côtoyé les chevaux et appris de mon père l’importance du cheval. Quand je suis venu à Ouagadougou, j’ai constaté que partout le cheval était omniprésent. Avec l’histoire de Yennenga qu’on nous a enseignée, l’idée m’est venue de retracer, à travers des photos, l’attachement du Burkinabè au cheval », a témoigné le photographe professionnel.

Harouna Marané a débuté la photographie, il y a deux décennies, à Abidjan, en République de Côte d’Ivoire. Devenu photojournaliste en 2013, il remporte de nombreux prix dont le 1er Prix international de la meilleure photo de presse du Centre de presse Norbert Zongo en 2015 puis celui de 2019. Également, il fût lauréat, en 2016, du 1er prix de la 1re édition du concours Focal d’Afrique, ici à Ouagadougou.

Pour cette inauguration privée d’exposition artistique et qui prendra fin le lundi 20 juin prochain, le photographe Marané a bénéficié des soutiens du Bureau burkinabè des droits d’auteur (BBDA).

Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)