Accueil A la une Crise alimentaire: vers la mise en place d’un comité de veille au Burkina

Crise alimentaire: vers la mise en place d’un comité de veille au Burkina

0
Des femmes attendent de recevoir de l'aide alimentaire distribué par le Programme alimentaire mondial (PAM) à Padeah, au Sud-Soudan © VOA (Ph. d'illustration)

Des acteurs de la société civile, des organisations paysannes, du secteur privé et des parlementaires se sont réunis en atelier, du 19 au 20 juin 2019 à Ouagadougou, sous l’initiative de la Confédération paysanne du Faso (CPF), en vue de mettre en place un comité national de veille citoyenne et parlementaire sur l’application de la charte pour la Prévention et la Gestion des Crises alimentaires (PREGEC) au Burkina Faso.

L’atelier organisé en collaboration avec le Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA) et le Secrétariat du Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (CSAO/OCDE), a réuni une quarantaine de participants. Il devrait permettre de mettre en place un comité national de veille citoyenne et parlementaire sur l’application de la charte pour la Prévention et la Gestion des Crises alimentaires (PREGEC) au Burkina Faso.

La charte de l’aide alimentaire adoptée en 1990 pour améliorer la coordination et l’efficacité de l’aide alimentaire, a changé d’appellation en 2012 pour devenir PREGEC. Mais jusqu’à présent elle est mal connue et son application peine à être une réalité, d’où la tenue de cet atelier qui vise à faire connaitre la charte et à attirer l’attention internationale sur l’importance de l’engagement citoyen burkinabè et les progrès réalisés en matière de Sécurité alimentaire et nutritionnelle (SAN) au Burkina Faso, tout en abordant les défis restants.

Selon les organisateurs de l’atelier, la mise en place du comité de veille permettra aux différents acteurs de suivre l’application de la charte PREGEC dont la mise en œuvre devrait contribuer à résoudre les crises alimentaires.

Cette initiative du Burkina est considérée comme un projet pilote, qui devrait à terme permettre aux 17 Etats membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et du Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) de se doter de ces comités nationaux.

La charte contre les crises alimentaires

Par Daouda ZONGO