Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, dans sa lettre hebdomadaire à la Nation arc-en-ciel, a justifié, le lundi 3 février 2025, la présence des troupes de Pretoria à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) par «la violence et les conflits en Afrique sont l’affaire de tous les Africains».
Des forces militaires sud-africaines sont, dans le cadre de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) et de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en république démocratique du Congo (Monusco), déployées aux côtés de l’armée congolaise en lutte contre le mouvement M23 à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Une présence fortement critiquée par les opposants du pouvoir de Prétoria.
Dans sa traditionnelle missive hebdomadaire à l’endroit de ses compatriotes, le président Cyril Ramaphosa a expliqué, le lundi 3 février 2025, la raison d’être de ses hommes aux côtés de leurs compagnons d’armes de Kinshasa.
«La violence et les conflits en Afrique sont l’affaire de tous les Africains», a-t-il écrit tout en ajoutant que l’Afrique du Sud «ne relâchera pas son soutien envers le peuple de la RDC, afin qu’il obtienne la paix et la sécurité qu’il mérite à juste titre».
Par ailleurs, le chef de l’État sud-africain a tenu, dans sa lettre, à souligner qu’il relaie l’appel du Conseil de sécurité des Nations unies visant à exhorter le M23 à se retirer des territoires occupés ainsi que les «forces externes» présentes en RRD.
En rappel, quatorze militaires sud-africains ont trouvé la mort, depuis leur déploiement en mi-décembre 2023, au front dans l’Est de la RDC. Un conflit dans lequel s’affrontent les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et le Mouvement du 23 mars (M23), une rébellion soutenue en grande partie par le Rwanda.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)