Accueil Société Mission de maintien de la paix: hommage aux casques bleus

Mission de maintien de la paix: hommage aux casques bleus

0

Les Nations Unies pour marquer la reconnaissance de la communauté internationale aux pays contributeurs de troupes pour la mission de maintien de la paix dans le monde, commémorent chaque 29 mai la Journée internationale des Casques Bleus. Le Burkina classé au 7è rang mondial des pays fournisseurs d’Hommes, n’a pas dérogé à cette règle. Une gerbe de fleurs a été déposée ce mardi matin à la Place de la révolution à Ouagadougou par les Forces de défense et de sécurité pour ainsi rendre hommage aux hommes et femmes qui sont sur les terrains des conflits et ceux qui ont perdu la vie dans cette mission onusienne.

Dans le monde plus de 100 000 militaires, policiers et civils sont, de nos jours, déployés dans 14 opérations sur quatre continents.

Le Burkina qui s’est engagé aux côtés de la communauté internationale, depuis plus de 20 ans, a « actuellement plus de 2 300 hommes, dont 2 170 militaires, 59 policiers, 43 Garde de sécurité pénitentiaire et plus de 30 civils » sur les théâtres des opérations de soutien à la paix à travers le monde, selon le chef d’état-major général des armées Oumarou Sadou.

Le chef d’état-major général des armées Oumarou Sadou

A ce jour, le pays des Hommes Intègres contributeur de troupe, a perdu 22 militaires, deux policiers et un garde de sécurité pénitentiaire, dans des missions de soutien à la paix.

Au total, c’est plus de 3 700 casques bleus qui ont été tués en servant sous le drapeau de l’ONU depuis 1948, dont 129 en 2017.

Cette journée internationale des casques bleus 2018 qui a pour thème : « 70 ans de service et de sacrifice », est pour le Burkina, une occasion de rendre hommage aux casques bleus burkinabè « tombés et encourager les efforts inestimables consacrés par le pays pour la paix », a laissé entendre le général Sadou qui dit avoir « une pensée pieuse pour (les) militaires et paramilitaires (burkinabè) tombés dans la recherche de la paix lors de missions à l’intérieur du pays ».

Par Daouda ZONGO