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Ouagadougou: plus de 1 500 bornes déterrées à Bassinko pour occupation illégale du domaine public

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La Police municipale de Ouagadougou a indiqué, dans une note le vendredi 4 juin 2021, avoir déterré « 1 500 bornes » à Bassinko, à la périphérie nord de la capitale burkinabè, pour occupation « illégale » du domaine public.

Les policiers municipaux ont mené une opération d’enlèvement de bornes illégalement implantées à Bassinko. « En effet, un promoteur immobilier s’est arrogé le droit de borner et de commercialiser des parcelles dans la zone d’activité du fer », informe le texte de la Division de la Communication et des Relations Publiques de la commune de Ouagadougou (DCRP/CO).

« Alors que la commune dispose d’un titre foncier de la zone, les acteurs du secteur étaient surpris de voir une activité immobilière qui s’y mène », poursuit l’écrit de la DCRP/CO.

La Police municipale signifie à travers la note que « plusieurs fois convoqué par la police, le promoteur ne s’est jamais présenté ».

Ce dernier qui n’en ferait qu’à sa tête, « a plutôt préféré déployer des bornes de parcelles dans la zone. Ainsi plus de 1 500 bornes déterrées ont été conduites à la direction générale de Police municipale ».

« En rappel, le projet Zafer a été initié en 2007 avec pour objectif de réunir les acteurs du fer, les garages, les casses autos dans un même espace. C’est un terrain vaste de plus de 200 hectares qui attend d’être aménagé pour la circonstance », termine la note de la DCRP/CO.

Depuis quelques mois, la mairie a engagé à travers sa force, des actions d’envergure afin de contraindre les populations au respect scrupuleux des textes régissant la commune de Ouagadougou.

Entre autres opérations, une vaste campagne contre l’occupation illégale a été lancée il y a quelques semaines en vue de déguerpir tous les occupants illégaux des espaces publics dans la capitale burkinabè.

Si cette politique de la mairie est saluée par certains, d’autres, s’estimant surtout victimes dans cette affaire, dénoncent un abus du maire Armand Béouindé qui profiterait de cette campagne pour régler des comptes à certains de ses adversaires politiques.

Mais face à ses détracteurs, le maire Armand Béouindé a affirmé que quiconque se sent lésé peut traduire la mairie en Justice et s’il a raison, il se fera dédommager.

Par Bernard BOUGOUM