Accueil A la une Présidentielle au Sénégal: vers une possible candidature de l’opposant Sonko ?

Présidentielle au Sénégal: vers une possible candidature de l’opposant Sonko ?

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L'opposant Ousmane Sonko (Ph. d'archives)

La justice de Ziguinchor a procédé, le jeudi 12 octobre 2023, à l’annulation de la radiation du candidat Sonko, puis a ordonné sa réintégration sur les listes électorales. Ce qui laisse entrevoir une possible candidature du leader de l’opposition sénégalais, Ousmane Sonko, à la présidentielle de 2024.

Au Sénégal, la possibilité pour l’opposant Ousmane Sonko d’être réinscrit sur les listes des candidats au élection présidentielle du février de 2024 serait grande.

Le juge du tribunal administratif de Ziguinchor, ville située dans le Sud-Ouest du pays, a ordonné, le jeudi 12 octobre 2023, en effet, la réintégration de l’intéressé après avoir prononcé l’annulation pure et simple de la radiation de M. Sonko sur lesdites listes.

«Ousmane Sonko a été jugé par contumace, puis arrêté. Cette arrestation oblige à la tenue d’un nouveau procès. En attendant, la condamnation initiale est annulée et les droits civiques de la personne restaurée». C’est le principal argument des huit avocats de l’opposant politique qui se sont succédé à la barre. Par ces propos, tous tenaient à expliquer l’illégitimité de la radiation, début août dernier, de leur client sur les listes électorales.  

Cette décision du juge Sabassy Faye accorde, par ricochet, une première victoire à l’opposant Sonko dans son bras de fer judiciaire avec l’État sénégalais car celle-là devrait lui permettre de récupérer les fameuses fiches de collecte de parrainage, une étape essentielle pour pouvoir être candidat à la présidentielle.  

En attendant, les avocats de l’État du pays de la Téranga annoncent un pourvoi en cassation devant une juridiction supérieure.

En rappel, le 3 août 2023, le nom de Ousmane Sonko avait été retiré des listes de la course présidentielle du février prochain après avoir été condamné par contumace à deux ans de prison ferme pour «corruption de la jeunesse».

Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)