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Présidentielle en Côte d’Ivoire : « 2025 ne s’écrira pas sans moi » dixit Charles Blé Goudé

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Face à la presse, le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep), Charles Blé Goudé a affirmé son intention de « peser lourd » à l’élection présidentielle de 2025 en Côte d’Ivoire. Il a fait cette déclaration le 24 novembre 2023 à Abidjan au lendemain du congrès de son parti où il a soutenu que « 2025 ne s’écrira pas sans (lui) ».

« 2025 ne s’écrira pas sans moi… On devra compter avec moi », a déclaré à la presse Charles Blé Goudé, président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep), le samedi 26 novembre 2023, au lendemain du congrès de son parti.

Le parti devait également tenir un meeting dans le quartier Yopougon, mais a été annulé par les autorités pour des raisons de « risque sécuritaire », a-t-il déclaré.

Lors du congrès, les militants ont réélu M. Blé Goudé à la tête du parti, ce qui signifie qu’il pourrait représenter sa formation politique à l’élection en 2025. Le premier congrès ordinaire du COJEP s’est tenu en 2019. A cette date, l’ancien ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo qui était encore aux prises avec la justice internationale à la Cour pénale internationale (CPI), a été élu pour conduire la destinée du parti.

Revenu en Côte d’ivoire en novembre 2022, il avait été acquitté en mars 2021 par la CPI de La Haye des faits de crimes présumés pendant la crise post-électorale de 2010-2011, comme Laurent Gbagbo.

Le Cojep n’avait pas présenté de candidats aux élections régionales et municipales en septembre dernier. Un « choix » selon Charles Blé Goudé qui a assuré que « ne pas être aux (élections) locales ne veut pas dire qu’on n’est pas présent sur le terrain ». « Nous sommes présents sur le terrain et dans l’esprit des Ivoiriens », a-t-il poursuivi.

Charles Blé Goudé a pu rentrer en Côte d’Ivoire avec l’avale des autorités ivoiriennes, mais reste sous le coup d’une condamnation dans le pays, à 20 ans de prison pour des faits liés à la crise post-électorale.  Une décision de justice qui l’interdit de se présenter aux élections.

Par Issa Sidwayan TIENDREBEOGO (Stagiaire)