Le 3 juin 2025, alors que l’ancien président Joseph Kabila, s’affichait publiquement aux côtés des rebelles du M23, le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), annonçait l’interdiction de toute couverture médiatique des activités de M. Kabila. Cet embargo vient d’être levée et ramenée à une simple «recommandation», le lundi 9 juin 2025, lors d’une plénière du CSAC.
L’interdiction aux médias publics et privés de couvrir des activités de l’ex-président de la République Démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, par le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), a été levée, le lundi 9 juin 2025. Cette décision prise par le CSAC, coïncidait avec le séjour de M. Kabila à Goma, ville située à l’Est de la RDC, sous contrôle des groupes rebelles du M23 et dont, sa présence dans cette zone, avait suscité des interrogations au sein de certains leaders politiques et religieuses.
Lors de cette plénière, Serge Ndjibu, rapporteur adjoint du CSAC, a appelé tous les médias, à «faire montre de professionnalisme en s’abstenant de diffuser ou publier des articles tendant à démoraliser les forces armées de la RDC, de s’interdire aussi de diffuser, publier et relayer les activités des agresseurs et de leurs supplétifs».
Serge Ndjibu a précisé que les médias peuvent bien «relayer les activités du président honoraire Joseph Kabila et de son parti le PPRD (Parti du Peuple pour la Reconstitution et la Démocratie) pour autant qu’ils sont conformes à la loi, qui ne violent pas la loi, qui n’entravent pas aussi l’ordre public».
Le CSAC avait annoncé l’interdiction aux médias de diffuser ou relayer toute communication du PPRD, le parti de Joseph Kabila, de ses membres ou de l’ancien président lui-même. Cette mesure avait été prise pour 90 jours et concernait tous les médias publics ou privés, les plateformes numériques ou les réseaux sociaux, sous peine de sanctions.
Valentin SOMANDE (Stagiaire)