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Rencontre avec la jeunesse des Secrétaires générales et exécutive de la Francophonie, des pays Ibéro américains et de langue portugaise

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Entourées de jeunes des espaces francophone, hispanophone et lusophone, la Secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, la Secrétaire générale ibéro-américaine (SEGIB), Rebeca Grynspan, à l’invitation de la Secrétaire exécutive de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), Maria do Carmo Silveira, se réuniront le 14 décembre à Estoril (Cascais, Portugal) pour une conférence internationale sur l’actualité de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, 70 ans plus tard.

Cette rencontre s’inscrit dans le droit fil de l’« Appel pour un humanisme universel » que les trois responsables ont lancé avec la Secrétaire générale du Commonwealth, Patricia Scotland, le 12 juin 2017, à Montréal, au Forum économique international des Amériques et du plan d’action conjoint en faveur des femmes et des jeunes, rendu public à Paris, à l’OCDE, en décembre 2017.

À Estoril, la parole sera donnée aux jeunes qui seront invités à réfléchir sur la portée pour eux de la Déclaration universelle des droits de l’Homme dans l’état actuel du monde.

Rym Griou, jeune enseignante très engagée dans la lutte contre les discours de haine, militante en faveur des droits et des libertés dans son pays, la Tunisie ainsi que dans le monde arabe et Madjire Doudji Hapsita, juriste tchadienne qui possède une expérience avérée dans l’humanitaire, s’exprimeront au nom des jeunes francophones. Ils porteront en particulier les messages de la Déclaration des jeunes francophones adoptée par la Conférence internationale des jeunes de la Francophonie, à Genève en septembre 2018, puis présentée aux chefs d’État et de gouvernement lors du XVIIe Sommet de la Francophonie, à Erevan, le 11 octobre.

L’occasion pour les jeunes de ces trois espaces linguistiques d’avancer sur leur projet de constituer, avec celles et ceux du Commonwealth également, un réseau mondial d’échange et d’actions.

« Il y a 70 ans, au sortir de la seconde guerre mondiale, la communauté internationale faisait le pari de changer le monde par la force des valeurs universelles et optait pour le  multilatéralisme espérant mettre un terme aux régimes autoritaires et à toutes leurs dérives, aux conflits et aux guerres fratricides, aux injustices et aux violations massives des droits et des libertés. La Déclaration universelle des droits de l’Homme en fait foi. Mais l’objectif est loin d’être atteint, nous vivons dans un monde où l’inhumanité persiste et les moindres acquis sont menacés. Les jeunes en sont les témoins et trop souvent les premières victimes. Mais l’espoir est leur volonté de s’unir, de se constituer en réseaux pour une mobilisation mondiale, massive, solidaire et inédite de toutes leurs énergies créatives, pour dialoguer, résister, agir en toute liberté et construire la paix dans la diversité. Rien n’est plus réjouissant, plus inspirant et primordial que d’être à leurs côtés », a déclaré Michaëlle Jean.