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Retrait de Barkhane du Mali: «Une fin piteuse en queue de poisson», selon Jean-Luc Mélenchon

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Le président de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon,

Le retrait militaire du Mali de l’opération Barkhane annoncé, jeudi 17 février 2022, est «une fin piteuse en queue de poisson, (….) un désastre qui était largement prévisible», selon Jean-Luc Mélenchon, candidat de la France insoumise à l’élection présidentielle d’avril 2022, qui a, par ailleurs, affirmé «ne pas faire confiance à un nouveau déploiement sur le terrain dans le Sahel décidé par les auteurs du désastre actuel».

L’annonce du retrait de la force Barkhane du Mali fait réagir la classe politique française. Le candidat de la France insoumise à la présidentielle d’avril 2022, Jean-Luc Mélenchon n’y est pas allé du dos de la cuillère, qualifiant ce retrait de «piteux» et de «désastre qui était largement prévisible».

Pour lui, ce retrait du Mali signe le bilan «accablant» du duo Hollande Macron qui ont transformé une opération militaire ponctuelle en «une expédition sans perspective politique autre que de faire les fiers à bras à Paris».

«Il faut donc partir juste parce que c’est devenu intenable. Juste écrasé sous le poids de la bêtise et de la désinvolture des chefs civils français qui se sont grisés en voulant jouer à la guerre», tance le candidat insoumis.

«Nous laissons un pays ami en ruine, un peuple frère déchiré, un putschiste au pouvoir et une bande de mercenaires russes ratissant son espace comme une meute féroce», charge le président de la France insoumise.

 Par ailleurs, M. Mélenchon a estimé que le président Macron «a donné le feu vert aux putschistes» en allant parrainer au Tchad l’accès du fils Deby, bientôt imité au Mali et au Burkina Faso.

«Et surtout je ne fais aucune confiance à je ne sais quel nouveau déploiement sur le terrain dans le Sahel décidé par les auteurs du désastre actuel», a-t-il ajouté. Ce qui sonne comme une réponse à l’état-major français des Armées qui a indiqué que 2 500 à 3 000 soldats français seront redéployés au Sahel au terme de leur retrait du Mali.

Alors que certains autres candidats à l’image de la présidente du Rassemblement National, Marine Le Pen, qualifient le retrait de Barkhane du Mali comme un «échec», le président Macron, lui, réfute ce terme, arguant que l’intervention de Barkhane a permis à l’Etat malien de ne pas tomber sous la coupe des groupes terroristes.

Par Siaka CISSE (Stagiaire)