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Rumeur sur une possible rupture de carburant à Ouagadougou: voici ce qu’il en est

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Photo d'archives

Dame rumeur, dans la soirée de ce 2 octobre, fait état d’une possible rupture du carburant à Ouagadougou et partant dans le reste du pays, du fait d’un « malentendu » entre la Société nationale burkinabè des Hydrocarbures (SONABHY) et des routiers. Pour en savoir plus, Wakat Séra a joint une source proche qui a confié qu’il y a un « problème de dépotage » dû à un mouvement de « certains chauffeurs ». Explications !

Tout serait parti d’une circulaire de la Société nationale burkinabè des Hydrocarbures (SONABHY) qui a décidé que « tous les camions hors gabarit ou gabarit doivent passer au compteur à compter du 1er octobre 2018 », décision prise à l’issue de rencontres entre les différentes organisations de transporteurs et de routiers, en présence de l’AbNorme, au cours desquelles,  l’instrument de mesure, une sorte de jauge, qu’est le compteur a été contrôlé et admis en remplacement du « T », un autre instrument de mesure des hydrocarbures utilisé lors du dépotage.

Selon les explications reçues, « certains chauffeurs ont laissé entendre qu’ils ne peuvent pas quitter le « T » et décharger au compteur ». Notre source précise qu’il ne s’agit que de certains chauffeurs, le syndicat des routiers « n’a rien dit » à ce sujet, a-t-elle précisé.

Y-a-t-il une menace de rupture de carburant ? Notre interlocuteur n’a pas souhaité se prononcer sur le sujet : « Je suis mal placé pour vous situer sur cette question ». Toutefois, il a confié que cette affaire a occasionné « un problème de dépotage ».

Dans un communiqué rendu public, la SONABHY a démenti ces rumeurs. Dans le document,  la direction générale a rassuré  que « les activités des dépôts se déroulent normalement et les nouvelles dispositions de dépotage des camions citernes, objet des contestations de quelques chauffeurs, visent à améliorer le rythme d’approvisionnement des stations-services pour satisfaire au mieux la demande ».

Le ministère des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière a, à son tour, émis un communiqué pour démentir ces rumeurs: « … l’approvisionnement du pays en carburant et en produits divers ne serait nullement interrompu par qui que ce soit ».

Par Boureima DEMBELE