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Salon des activistes au Burkina: les jeunes invités à être « des donneurs d’alertes »

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Salon national des activistes au Burkina Faso

Mohamadi Ouédraogo, Alias Madi de Gounghin ou encore Madi de Gorba, secrétaire général du Salon national des activistes, dont la première édition se tient ce samedi 23 décembre 2017 à Ouagadougou, a invité les jeunes à être « des donneurs d’alertes » en vue de faire changer les choses au Burkina.

« Si tout le monde s’investit à dénoncer on aurait mis le pays sur les rails », a affirmé M. Ouédraogo pour qui l’activisme est « un engagement personnel pour contribuer à la veille citoyenne ».

Pour cet activiste, quel que soit le bord, chacun doit pouvoir dénoncer ce qui ne va pas même si on est du parti au pouvoir. « Aujourd’hui on se rend compte que les maux qui existaient sous le président Blaise Compaoré reviennent », a confié Mohamadi Ouédraogo selon qui, « il y a lieu de dénoncer » afin de pouvoir contribuer au développement du pays.

Le présent salon des activistes qui se tient sous le thème : « Droit et devoir de l’activiste dans la gouvernance actuelle », vise à contribuer « à la veille citoyenne pour une gouvernance saine et intègre pour le bien-être des populations, créer un climat sain et favorable entre les jeunes du Burkina et aussi celle de la sous-région », selon son secrétaire général.

Mohamadi Ouédraogo, alias Madi de Gounghin secrétaire général du Salon national des activistes du Burkina

Au cours de ce salon six sous thèmes seront développés. Il s’agit de « l’activisme parlons-en, la différence entre activiste et journaliste, traitement de l’information en temps de crise, le pénal en matière d’activisme, rôle et responsabilité des activistes sur les réseaux sociaux et quelle contribution des activistes pour un meilleur devenir du Burkina ? ».

« Sur les réseaux sociaux il y a tellement de délations, de diffamations et d’injures qu’il serait responsable de se responsabiliser sur les réseaux sociaux », a indiqué Madi de Gorba qui note que « tout utilisateur de réseaux sociaux n’est pas forcément un activiste ».

« Les activistes sont considérés comme des citoyens qui ont pris en charge la responsabilité d’informer, de dire la vérité quel que soit le prix. Ils sont chargés de dire  ce qui ne va pas et parfois ce qui va », a expliqué le Dr Seydou Dramé, un des conférenciers à ce salon.

Par Daouda ZONGO