Le Programme alimentaire mondial (PAM), a dans un rapport rendu public le lundi 16 juin 2025, indiqué que plusieurs régions sont en proie à l’aggravation de la faim dans le monde. Ce rapport stipule que la famine pèse lourdement sur Gaza, le Soudan, le Soudan du Sud, Haïti, entre autres.
Dans l’enclave palestinienne, selon ce qui ressort du rapport du PAM en date du lundi 16 juin 2025, l’insécurité alimentaire aiguë menace environ 2,1 millions de personnes.
En Haïti, la violence des gangs a provoqué le déplacement d’un nombre record de 1,3 million de personnes, alors que le gouvernement local et la communauté internationale luttent pour contenir la spirale de la crise.
«Les conflits sont le principal facteur de crise. Nous avons identifié cinq pays ou territoires les plus préoccupants. Il s’agit du Soudan, du Sud-Soudan, de la Palestine et d’Haïti, (notamment). Les conflits sont à l’origine de niveaux très élevés d’insécurité alimentaire aiguë. C’est pourquoi nous mettons l’accent sur ces pays. Il y a une famine en cours au Soudan et un risque de famine dans le cas de Gaza. Toutes ces situations sont dues à des conflits et à un manque d’accès pour les humanitaires», a expliqué Jean-Martin Bauer, directeur de la sécurité alimentaire et de l’analyse nutritionnelle au PAM.
Au Soudan, on note 24,6 millions de personnes qui sont confrontées à une insécurité alimentaire aiguë.
Au regard du nombre élevé des personnes vivant dans la précarité alimentaire à travers le monde, le PAM se dit préoccupé par la situation et regrette que malgré ce contexte difficile, les États-Unis et d’autres bailleurs occidentaux décident de réduire ou de supprimer simplement les financements destinés aux agences humanitaires.
«Au cours des prochains mois, nous sommes très préoccupés par la réduction du financement humanitaire, qui entraînera une diminution de l’aide. Cela signifie que les rations seront moins importantes et que moins de personnes recevront l’aide humanitaire dont elles ont tant besoin dans certains des pays les plus vulnérables du monde», regrette Jean-Martin Bauer.
Selon M. Bauer, il y a urgence, alors que les guerres font grimper les prix du marché, et réduisent les terres agricoles dans plusieurs pays à travers le monde.
Valentin SOMANDE (Stagiaire)