Accueil A la une Tchad: un collectif exige « l’arrêt immédiat de la violence sur les populations »

Tchad: un collectif exige « l’arrêt immédiat de la violence sur les populations »

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Une vue des animateurs de la conférence de presse

Tchad en péril ! C’est la substance de la sortie du Collectif des Tchadiens indignés résidant au Burkina Faso suite à ce qu’ils ont appelé « les massacres du 20 octobre 2022 ». Ils l’ont fait savoir au cours d’une conférence de presse animée à Ouagadougou, le 24 octobre 2022.

Tchad en péril ! Quoi dire d’autre avec « plus de 70 personnes abattues, plus de 500 blessés et plusieurs centaines d’arrestation », selon le bilan établi par le Collectif des Tchadiens indignés résidant au Burkina Faso suite aux manifestations du 20 octobre 2022 dans leur pays d’origine.  Masbé Ndengar et ses camarades ont déclaré que ces morts font suite au « refus » du peuple que s’installe un « pouvoir dynastique » au Tchad.

Pour eux, ce sont les conclusions du Dialogue national inclusif et souverain autorisent l’éligibilité de Mahamat Idriss Deby Itno, fils de l’ancien président, qui posent les jalons de cette succession dynastique. Et c’est ce qui justifie les descentes dans les rues et les manifestants, à en croire les animateurs de la conférence de presse, ont été « accueillis par des coups de canons à N’Djamena, à Moundou, à Doba, à Koumra, à Mongo, à Sarh ».

Aussi, les Tchadiens du Burkina Faso exigent « l’arrêt immédiat de la violence sur les populations » et «la poursuite en justice des criminels qui ont fauché des vies innocentes ».

Ils ont également invité les autorités tchadiennes à « l’arrêt de l’instrumentalisation d’une partie de la population contre une autre en jouant sur la fibre religieuse », tout en sollicitant « l’intervention de la communauté internationale afin de stopper Mahamat Deby dans sa folie meurtrière » ; du reste, la démission de ce dernier est revendiquée par le collectif.

Par Boureima DEMBELE