Accueil A la une Vie chère au Burkina : les solutions du gouvernement pour éviter une crise

Vie chère au Burkina : les solutions du gouvernement pour éviter une crise

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Vie chère au Burkina Faso, le gouvernement de la transition prend des initiatives afin d'éviter la hausse des prix des denrées alimentaires (Photo d'illustration)

Le Gouvernement burkinabè, face à la vie chère, multiplie les rencontres avec de nombreux acteurs afin d’éviter une crise majeure de plus car les prix des denrées alimentaires ont flambé sur les marchés ces derniers mois. Plusieurs pistes de solutions sont sur la table desdites rencontres, selon RFI.

Le chef du Gouvernement et plusieurs ministres ont déjà abordé le sujet de la vie chère autour d’une table avec de nombreux autres acteurs dont le patronat, la chambre du commerce et la ligue des consommateurs du Burkina.

Pour le Gouvernement, il s’agit d’apporter une subvention pour certains produits et de voir également sur le plan international l’obtention de vivres pour les populations vulnérables car, témoigne le ministre en charge du Commerce, Abdoulaye Tall, «nous avons remarqué que les prix ont augmenté, parfois de façon déraisonnée».

Selon le ministre Tall, l’État doit faire un effort à travers un accompagnement et, poursuit-il, les opérateurs économiques à travers une réduction de marges sur leur bénéfice. Chaque acteur devra faire des concessions pour venir à bout du phénomène, a-t-il fini par plaider.

Quant au pain, le prix n’a pas connu d’augmentation, comme certains boulangers l’avaient souhaité, «mais la baguette est restée chétive car son poids n’est pas respecté par les boulangers», a déploré le ministre.

Avec un déficit céréalier à la dernière campagne agricole (461 000 tonnes), les marges de manœuvre du Gouvernement de la transition restent limitées.

Pour les produits comme le riz, l’huile, le lait, le sucre, les céréales et la farine, il entend apporter une subvention aux commerçants afin de rendre raisonnables les prix sur les marchés.

Mais selon le président de la ligue des consommateurs du Burkina, Dasmané Traoré les contrôles des prix doivent s’accentuer car «il ne sert à rien d’apporter des subventions au niveau des commerçants et leur laisser appliquer les prix selon leur volonté» a-t-il stipulé.

Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)