Accueil Dernière Actu Second tour de la présidentielle française à Bobo-Dioulasso : 283 électeurs attendus

Second tour de la présidentielle française à Bobo-Dioulasso : 283 électeurs attendus

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Le consul honoraire de la France à Bobo-Dioulasso, Amedine Ba estime que : « Le rythme est bon".

7 mai 2017, jour d’élection en France comme à Bobo-Dioulasso au Burkina Faso. Les Français de cette ville et de ses environs ont à choisir entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron. L’envoyé spécial de Wakat Séra a fait un tour à l’Institut français où se déroule le scrutin.

Important dispositif sécuritaire à l’entrée pour ce jour d’élection à l’Institut Français de Bobo-Dioulasso. Dans l’enceinte, tout est calme. Les employées du cafetaria discutent en langue bambara et rient à gorge déployée, s’occupant des rares clients. Deux vigiles ont l’œil sur les électeurs qui passent juste devant eux. L’administration est fermée et la salle de lecture a été transformée pour la circonstance en  bureau de vote, où sont affichées, à l’entrée, les photos de Macron et Le Pen.

Ce n’est pas la grande affluence, mais les Français de Bobo-Dioulasso défilent à raison d’un passage toutes les cinq minutes. Majoritairement, ce sont des personnes d’un âge avancé qui sont venues entre  8h, heure d’ouverture et 10h, heures locales. L’opération se passait vite, puisqu’il n’y avait pas de rang à faire.

Les Français de Bobo-Dioulasso, comme ceux de la France ont à choisir entre E. Macron et…

Le consul honoraire de la France à Bobo-Dioulasso, Amedine Ba : « Nous avons ouvert il y a à peine une heure (il était 9h15, NDLR). Le rythme est bon. Je pense que les électeurs viendront assez nombreux. Nous avons à peu près 283 inscrits à Bobo-Dioulasso qui prend en compte les Français de  Bobo, Banfora, Dédougou, etc. ».

… et M. Le Pen

Il a précisé que « le mode opératoire se passe entièrement à Bobo, des décomptes jusqu’à la répartition des voix ». Revenant sur la participation, il a ajouté que c’était trop tôt pour en parler, mais a trouvé « le rythme est bon ».  En se basant sur les premiers chiffres, il pense que « l’on a bon espoir, ça va ! Ce sera dans le même ordre que le premier, on espère même un peu plus », a conclu le consul honoraire.

Les électeurs venus accomplir leur devoir de citoyen ont été peu ouverts, mais certains ont trouvé que « c’est bien organisé. Les structures sont bien en place et elles attendent beaucoup de participants ».

Boureima DEMBELE