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Afrique de l’Ouest: une nouvelle forme d’arnaque fait plusieurs victimes

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(Ph. d'illustration)

Des individus ont développé un système d’arnaque, qu’ils mettent en œuvre dans la sous-région Ouest africaine, dont plusieurs personnes, notamment des Burkinabè en ont été victimes, selon la police burkinabè qui informe, dans une note, que l’un des consulats généraux du pays des Hommes intègres «basé dans un des pays voisins enregistre des plaintes de façon régulière d’élèves et d’étudiants venus du Burkina-Faso pour être employés par des sociétés dites minières ou pétrolières».

«Dans la pratique, un avis de recrutement au compte d’une société dénommée «ANGLOGOLD ASHANTI» ou «SINOPEC» basée dans ce pays, est lancé par des arnaqueurs» et «l’avis de recrutement donne droit à une lettre d’admission invitant l’intéressé à se présenter au lieu indiqué en territoire étranger, pour le versement d’une forte somme d’argent. Le versement de la somme, dans une manœuvre dolosive, se faisant sans reçu, donne droit à l’adhésion dans ladite société», explique la police.

C’est ainsi qu’une fois la somme acquise, la victime est dépouillée de son argent et de son téléphone, puis empêchée de quitter les lieux, poursuit la note qui indique que «dans d’autres cas, le lien entre la victime et les malfaiteurs est automatiquement rompu et par la suite, l’intéressé se retrouve sans argent, ni emploi».

«Le comble, les nouvelles victimes sont séparées des anciennes pour éviter toute communication, le temps de les convaincre. Il est même interdit de communiquer avec les parents. Cependant, ils sont autorisés à envoyer des messages qui sont contrôlés par les leaders du réseau. La situation des victimes ressemble à une vie carcérale», a fait savoir la police qui invite l’ensemble des citoyens à plus de précaution.

Elle invite, par ailleurs, à «toujours alerter les représentations diplomatiques du Burkina Faso à l’extérieur en cas de soupçons sur de tel réseau et signaler tout cas suspect aux forces de sécurité en appelant les numéros verts suivants : 16, 17 et 1010».

Par Daouda ZONGO