Accueil Economie Air Burkina: le 195 reçoit son «water salute»*

Air Burkina: le 195 reçoit son «water salute»*

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Le baptême d’eau du nouvel avion

1967–2018. Voilà 51 ans que Air Burkina s’impose dans le ciel africain comme la compagnie de référence. Après plus d’un demi-siècle d’existence, elle vient de renforcer sa flotte avec l’arrivée d’un nouvel avion. En présence des travailleurs de la société, actifs et retraités, l’appareil, l’Embraer 195, a reçu son «Water salute», le traditionnel baptême d’eau. C’était dans la matinée du vendredi 23 novembre 2018, à l’aéroport international de Ouagadougou.

Une cérémonie sobre mais dont la symbolique reconnue a été magnifiée par les travailleurs de Air Burkina, retraités et actifs, heureux de prendre place à bord du nouvel avion pour la simulation. C’est à 9h30mn que les «passagers» du jour ont embarqué dans le nouveau joyau de la compagnie. Quinze minutes après, soit à 9h45 mn, l’avion effectua un petit tour, sans décoller du tarmac de l’aéroport.


«Ce nouvel avion nous permettra de reprendre nos lignes », le directeur général de Air Burkina Blaise Sanou

Et c’est à son retour que les deux véhicules de sapeurs-pompiers, positionnés comme lors d’un véritable atterrissage lui ont réservé un accueil triomphal, en l’aspergeant d’eau, dans une parfaite chorégraphie. Ainsi s’est déroulé le traditionnel «Water salute» ou baptême d’eau. Tout est accompli.

Le directeur technique projet d’Air Burkina, Moussa Kobré,

Désormais baptisé, le nouveau bébé peut se targuer d’être un membre à part entière de la «famille» Air Burkina. En effet, pour respecter la coutume, à chaque arrivée d’un nouvel appareil, l’avion est accueilli dès son atterrissage et arrosé par des jets d’eau des sapeurs-pompiers, gage de son autorisation à prendre son envol pour les différentes destinations de la compagnie.

Une famille heureuse

Pour le directeur général d’Air Burkina, Blaise Sanou, la compagnie a été confrontée à des difficultés au titre desquelles il a évoqué la panne récente sur l’un des avions les obligeant ainsi à arrêter son exploitation. «Ce nouvel avion nous permettra de reprendre nos lignes normalement» a affirmé le DG, visiblement heureux.

Des passagers quittant l’avion

Il a, du reste, exprimé la «satisfaction totale que procure cet avion à l’ensemble des travailleurs de la compagnie. «C’est un avion de 104 sièges dont 12 en classe Business et 92 en classe économie», a rappelé M. Sanou.

Marchant dans le même sillon que le DG, le directeur technique projet d’Air Burkina, Moussa Kobré a dit toute sa joie de vivre ses moments marqués par la présence du nouvel avion. A en croire M. Kobré, le choix d’un Embraer 195, n’est pas un fruit du hasard. «C’est suite à une réflexion menée par la direction que nous avons décidé d’opter pour ce type d’avion» a-t-il précisé. Pour lui, cet appareil présente deux grands avantages: «Le premier, c’est qu’il est adapté à notre réseau, et le deuxième, se situe au niveau de sa capacité de sièges».

M. Bazié, (à gauche), l’un des passagers du jour du joyau d’Air Burkina

Ainsi a été justifiée l’option de cet appareil par le directeur technique projet qui a fait remarquer que «contrairement à l’ancien qui comptait 68 sièges, le nouvel avion en compte 104». Une bonne nouvelle pouvant en précéder une autre, Moussa Kobré, a annoncé, à la suite du DG, les arrivées prochaines de deux autres Embraer, un 195 et un 175, respectivement en décembre 2018 et janvier 2019.

Dieudonné Bazié, agent retraité de Air Burkina, lui, a trouvé que la compagnie a fait une bonne acquisition. En tant qu’ancien de la maison, il espère que cela soulagera Air Burkina dans ses prestations de service quelque peu mises à rude épreuve ces derniers temps. «Je souhaite que le seigneur puisse permettre que dans un avenir proche les deux autres avions qui sont prévus dans le plan d’action puissent arriver dans de bonnes conditions tout comme le premier que nous venons de baptiser ce matin», a émis comme vœu, le croyant et bien nommé Dieudonné.

Par Alimatou SENI (Stagiaire)

*«Water salute» signifie en français «baptême d’eau» et est réservé, selon la tradition dans le transport aérien aux nouveaux avions qui intègrent la flotte d’une compagnie.