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Balai citoyen: réaction sur les sorties de Blaise Compaoré et de l’ex-PM Zida

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Des responsables du Balai citoyen: Smockey en noir et Guy Hervé Kam en Faso Danfani

Le Balai citoyen a réagi, le jeudi 23 mai 2019, sur les récentes sorties de l’ex-président Blaise Compaoré et de l’ancien Premier ministre Yacouba Isaac Zida. Pour ce mouvement de la société civile, la main tendue de Blaise Compaoré au pouvoir actuel, en vue d’aider à lutter contre le terrorisme au Burkina Faso, n’est rien d’autre qu’une «proposition indécente».

La lettre de Blaise Compaoré adressée le 29 mars au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, «est une proposition indécente», selon Me Guy Hervé Kam, l’un des porte-parole du mouvement Balai citoyen. Pour l’avocat, l’ancien chef de l’Etat, Blaise Compaoré, est comptable de la situation actuelle du pays.

Sur la sortie médiatique de Yacouba Isaac Zida, ex-chef du gouvernement sous la transition, mise en place après la chute du régime Compaoré, le Balai citoyen dit avoir suivi cela comme tous les Burkinabè. L’ex-Premier ministre a décrié, dans l’ensemble, la gestion du pouvoir actuel et signifié qu’il n’est pas exclu qu’il présente sa candidature à la présidentielle de 2020. Il n’y avait pas une attente ou une pensée particulière de la part du mouvement Balai citoyen sur ce sujet, a laissé entendre Guy Hervé Kam, face aux journalistes.

Quant à un éventuel soutien du Balai citoyen à une probable candidature de M. Zida pour la présidentielle 2020, Smockey a rappelé que sa structure est une organisation de veille citoyenne. «Nous ne soutiendrons la candidature d’aucun parti politique», a-t-il martelé avant d’affirmer que, comme tout citoyen, Yacouba Isaac Zida a le droit de se présenter aux échéances électorales. «S’il veut qu’il se présente dans le respect des règles du jeu démocratique. Nous pensons que chaque Burkinabè a non seulement le droit mais aussi le devoir de s’impliquer si tant est qu’il a la possibilité d’imaginer un futur intéressant pour le Burkina Faso, il doit s’intéresser à la chose politique», a-t-il conclu sur la question.

Par Bernard BOUGOUM