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Burkina: au moins 40 personnes tuées dans des attaques terroristes ce week end

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Un soldat burkinabè (Ph. archives)

Au moins 40 personnes ont été tuées, entre le samedi et le dimanche 15 mai 2022, dans des attaques terroristes au Nord et à l’Est du Burkina Faso, pays de l’Afrique de l’Ouest en proie aux agressions de toutes sortes des membres des groupes prétendant mener le Djihad que sont principalement le Groupe de soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM) et l’Etat islamique (EI), ont rapporté des médias et des témoins.

Depuis sept ans, le Burkina Faso est éprouvé au plan sécuritaire à cause des attaques des terroristes qui conquièrent de plus en plus des territoires notamment dans les parties Nord, Centre-Nord et Est du pays. Et selon nos constats, les attaques sont le plus souvent enregistrées les fins de semaine.

Ce week-end, entre le samedi et le dimanche, les bandits armés qui n’ont pas dérogé à cette règle ont causé la mort de « 43 personnes » et fait plusieurs blessés du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS), des supplétifs de l’Armée appelés Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et des civils.

Le samedi 14 mai 2022, des hommes armés ont mené « une série d’attaques contre plusieurs villages » de la province de l’Oudalan dans la région du Sahel près de la mine d’or IAMGOLD Essakane SA, occasionnant plusieurs pertes en vies humaines et des actes de pillage, nous informe Netafrique.net qui a précisé que le bilan fait état de « pas moins de 26 personnes tuées dont 5 VDP et 1 civil tués à Salmossi sur l’axe de Markoye, 8 VDP et 12 civils de Guessel tués… ».

Dans la même journée du samedi, des hommes armés non identifiés ont tendu une embuscade à un convoi de civils escorté par les VDP entre Tambarga et Namouyouri dans la province de la Kompienga, à l’Est du Burkina, rapportaient des ressortissants de ladite localité. Ces informateurs notaient comme bilan : « 17 personnes tuées dont 3 VDP, et 8 blessés ».

Le dimanche 15 mai 2022, d’autres médias locaux ont informé d’une attaque simultanée qui a visé la brigade de Gendarmerie et le commissariat de Police de Faramana, une localité située à l’Ouest du Burkina. Ils affirment que des hommes armés non identifiés ont attaqué simultanément dans la nuit du samedi au dimanche 15 mai, la Gendarmerie et le commissariat de Police de la commune de Faramana dans la province du Houet, région des Hauts-Bassins, près de la frontière du Mali. Elles ont noté « deux gendarmes blessés, un véhicule incendié et deux autres emportés, ainsi que des motos et des matériels divers ».

L’Agence étatique de l’information a, quant à elle, rapporté que le jeudi 12 mai 2022, des Hommes armés non identifiés communément appelés (HANI) « ont incendié deux classes en paillotes à l’école primaire publique du secteur 11 de Fada N’Gourma », capitale de la région de l’Est du Burkina.

L’organe de presse de l’Etat qui citent des sources locales, a indiqué que c’est « autour de 21 heures que des hommes armés non identifiés dont quatre motorisés et bien enturbannés et d’autres conduisant un tricycle, se sont présentés à l’école primaire publique du secteur 11 B de Fada N’Gourma où ils ont mis le feu à deux classes en paillotte du Centre de Stratégie de Scolarisation accélérée ou Passerelle (CSSA/P).

Par Bernard BOUGOUM