La jeunesse burkinabè semble être tombée mains et pieds liés dans le piège des technologies. En plus d’être accros pour certains, voilà que le pan réseau social est utilisé par certains pour s’adonner à des pratiques pas catholiques. Tenez !
De ce qui nous revient, élèves pour la plupart, ils créent des groupes WhatsApp, les garçons y invitent leurs amis et les filles leurs copines. Une fois le groupe formé, il est demandé aux membres d’envoyer leurs photos et des choix s’opèrent pour constituer des couples. Comme sur un site de rencontres, ces nouveaux couples entament ainsi une relation amoureuse « in box », ni vu ni connu, se rencontrent et font tout ce qu’ils veulent, encouragés par leurs camarades qui dans le groupe WhatsApp font pareil.
Mais visiblement, c’est le moindre mal. Il est arrivé, à en croire ce qui nous est revenu, que des filles pensant avoir à faire à un seul prétendant, soient contactées, entrainées dans des endroits isolés et violées par des garçons.
De leur côté, de ce qui ressort des échanges avec un parent mis au courant de l’affaire, les parents, en général, en pareilles circonstances, se retrouvent pris au piège, partagés entre l’envie de retirer le téléphone portable de leurs enfants ou les leur laisser, se donnant le droit d’en contrôler le contenu ou pas. Mais le tout revient à l’éducation de la jeunesse qui semble être partie en vrille.
Toujours est-il que le phénomène a pignon sur rue pendant ces vacances et risque de prendre l’ascenseur avec la rentrée scolaire qui s’annonce.
Par Wakat Séra
