Accueil A la une Burkina: des organisations appellent à une prolongation de la transition  

Burkina: des organisations appellent à une prolongation de la transition  

0
Des membres des organisations qui ont donné leur mémorandum appelant à la prolongation de la transition

Le lundi 06 novembre 2023, des responsables d’organisations de la société civile, réunies autour de la « Table ronde Nouvelle génération-Burkina Faso » (TRNG-BF) ont remis, ce lundi 6 novembre 2023, au président du Conseil constitutionnel et celui de l’Assemblée législative de la transition, un mémorandum appelant à la prolongation de la transition en cours.

Ces OSC venues des treize régions du pays avaient, la veille, tenu un meeting à Ouagadougou pour lancer un appel à la prolongation de la transition conduite par le Capitaine Ibrahim Traoré.

« Le temps donné à la transition est insuffisant ». C’est la conviction de plusieurs acteurs de la société civile burkinabè. Après deux jours de travaux, les participants de la « Table ronde nouvelle génération-Burkina Faso », ont relevé plusieurs préoccupations, avec pour point clé la durée de la transition au Burkina Faso. Pour ces acteurs, « au regard de la situation sécuritaire », il est plus que jamais important de « prolonger la durée de la transition ». Pour joindre l’acte à la parole, ils ont transmis un mémorandum dans lequel sont consignés « neuf points essentiels, portant sur la sécurité, l’économie et la gouvernance ».

Le président du Conseil constitutionnel prend acte de la remise du mémorandum

D’abord reçu au Conseil constitutionnel, ces OSC ont bien voulu remettre une copie au président de l’Assemblée législative de la transition burkinabè. Dr Ousmane Bougma, président de l’ALT a salué la « démarche citoyenne » de ces mouvements.

Dr Ousmane Bougma promet prendre connaissance du contenu du mémorandum

« Recevoir un tel document venant des citoyens, c’est vous dire combien nous sommes enchantés, et nous allons prendre soin de prendre connaissance du contenu, d’exploiter le contenu, pour améliorer le travail que nous faisons au quotidien », a-t-il déclaré.

Photo de famille

Selon le président du comité d’organisation de la TRNG-BF, Aristide Oubda, « pour un retour à l’ordre constitutionnel normal, il est nécessaire que les déplacés internes rejoignent leurs villages d’origine et il faut prendre le temps de bien sécuriser le pays ». Et tout cela « ne doit pas être fait à la hâte », a-t-il poursuivi avant de conclure que « sans sécurité on ne peut rien faire ».

Issa Sidwayan TIENDREBEOGO (Stagiaire)