Accueil SPORT Burkina/Etalons: «Ma gestion de l’équipe nationale était participative» (Kamou Malo)

Burkina/Etalons: «Ma gestion de l’équipe nationale était participative» (Kamou Malo)

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Le sélectionneur burkinabè Kamou Malo

L’ex sélectionneur des Etalons du Burkina Faso, Kamou Malo, dans un documentaire réalisé par la télévision Burkina Info, est revenu sur l’aventure de la CAN Cameroun 2021 où le Burkina a terminé quatrième. Il a indiqué que sa gestion de l’équipe nationale de football était « participative », parce que «Kamou Malo, ce n’est pas quelqu’un qui décide seul», a-t-il laissé entendre.

Depuis la CAN 2021 soldée par une défaite au goût amer en match de classement contre le pays organisateur le Cameroun, le désormais ancien sélectionneur de l’équipe nationale burkinabè, Kamou Malo s’est plongé dans un silence, malgré toutes les polémiques qu’il y a eues autour de sa personne.

Jusqu’à ce documentaire de la chaîne privée Burkina Info, où le technicien des Etalons a décidé de sortir de son silence et est revenu sur son parcours à la 33e CAN. Il s’est prononcé sur sa gestion de l’équipe, notamment sa relation avec le Team manager, Aristide Bancé, qui s’était auparavant illustré par une sortie fracassante en dévoilant des choses. «Si le Team manager accepte de dire que je le consulte, c’est que Kamou Malo, ce n’est pas quelqu’un qui décide seul. Je ratisse avant de prendre la décision», a déclaré coach Malo, pour qui sa gestion de l’équipe nationale de football était « participative ».

Dans le documentaire, il a confié s’être enfermé dans sa chambre d’hôtel pendant des jours après la désillusion de son équipe en match de classement. «Vous savez qu’après une telle désillusion, vous passez par tous les états d’âme», a-t-il reconnu avant d’admettre qu’ «on acquiert l’expérience après des échecs».

En début février, la Fédération burkinabè de football (FBF) avait surpris plus d’un en annonçant qu’elle ne renouvellerait pas le contrat du sélectionneur Kamou Malo et du reste de   l’encadrement technique, qui courait jusqu’au 28 du même mois. C’est dans cette dynamique qu’elle avait lancé un appel à candidature pour le recrutement d’un sélectionneur national. Ainsi, cet appel a enregistré 64 candidatures de 19 pays différents. Concomitamment à ce changement de paradigme voulu par la Fédération, une crise bat son plein au sein de l’équipe nationale, où des joueurs et le team manager sont à couteau tiré.

Par Siaka CISSE (Stagiaire)